Le droit à la preuve en droit du travail
Auteur / Autrice : | Cindy Lhomond |
Direction : | Olivier Leclerc |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit social |
Date : | Soutenance le 24/11/2023 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches critiques sur le droit (Saint-Étienne ; 1982-....) |
Jury : | Président / Présidente : Frédérique Ferrand |
Examinateurs / Examinatrices : Grégoire Loiseau | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sylvaine Laulom, Lucas Bento de Carvalho |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Consacré en 2012 par la première chambre civile, puis en 2016 par la chambre sociale, un « droit à la preuve » voit le jour dans la jurisprudence de la Cour de cassation. Le droit à la preuve tend à préserver la recevabilité en justice d’un élément de preuve illicite produit spontanément ou demandé au juge. Le droit à la preuve, en tant que droit subjectif processuel, doit être concilié avec d’autres droits par l’intermédiaire du contrôle de proportionnalité. Le droit à la preuve est tributaire de la mise en œuvre du raisonnement de proportionnalité. Ces façons de concevoir et de mobiliser le droit à la preuve ont alors des conséquences en droit de la preuve, particulièrement en droit du travail. Les particularités structurelles du droit du travail, en tant que branche du droit, attribuent au droit à la preuve une coloration particulière. La thèse se propose ainsi d’analyser le droit à la preuve dans tous ses aspects, des liens qu’il entretient avec d’autres notions jusqu’aux limites de sa portée. Par ailleurs, l’étude s’inscrit dans une démarche plus générale, permettant de contribuer à l’analyse des évolutions du droit de la preuve en droit du travail .