Thèse soutenue

La trame et le Zhineng Qigong : Conscientisation des pratiques de conscience - Conscientisation des expériences vécues des pratiquants et praticiens du Zhineng Qigong et de la Trame

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Auteur / Autrice : Misha Schroetter
Direction : Denis Cerclet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Socio-Anthropologie
Date : Soutenance le 07/07/2023
Etablissement(s) : Lyon 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Environnement, ville, société (Lyon ; 1995-....) - Environnement- Ville- Société / EVS
Jury : Président / Présidente : Gilles Raveneau
Examinateurs / Examinatrices : Bianca Botea, Évelyne Micollier
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Andrieu, Olivier Sirost

Résumé

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Cette thèse se situe dans le domaine des pratiques de conscience et porte sur la continuité établie par des acteurs chinois et français de la Trame et du ZNQG. Ces deux pratiques sont l'objet d'un intérêt commun, d'un rapprochement des acteurs et ont été l'occasion de développer des passerelles, influences réciproques, qui ont eu des effets sur leurs propres formes.La Trame est une pratique appelée "technique vibratoire permettant d'agir sur la circulation de l'information dans notre organisme" par l'association de la Trame, association garante d'une transmission inchangée depuis sa création par Patrick Burensteinas. Face à de nombreux inconnus, ne serait-ce que dans cette définition de la Trame, et à un accroissement constant de ses praticiens formés en France, nos premières observations nous ont mené à la découverte d'une seconde pratique de conscience : le Zhineng Qigong, qui était pratiquée et enseignée par certains tramistes ou formateurs de la Trame de notre terrain.C'est une recherche multisituée (Marcus, 1995), entre différents terrains en France, de Zhineng Qigong, enseigné par des instructeurs français et chinois, et en Chine, lieu de formation de ses futurs enseignants. La Trame est, quant à elle, seulement enseignée en France ; elle nous permettra une étude comparée entre les deux pratiques, mais surtout un nouveau point de vue, exprimé autrement que dans les milieux du Qigong, mais témoignant des mêmes réalités vécues par les protagonistes de notre recherche. Notre réflexion, lors de ce travail de recherche, commence par l'observation du corps d'un point de vue extérieur. C'était la piste numéro un pour aborder le monde des pratiques de conscience. Le corps était ce qui semblait le plus simple à observer en premier lieu. C'était sans compter toutes les questions qui vinrent à propos de la subjectivité. La partie corporelle de notre observation devait passer par une ethnographie qui est de plus en plus employée, celle de la participation observante, ici de la pratique du chercheur lui-même des pratiques observées. L'anthropologie « modale », empruntée à François Laplantine, nous permis l'analyse des activités nombreuses et simultanées que vivent les Tramistes et les pratiquants de Zhineng Qigong. Regardant des corps lents et immobiles des pratiquants, la notion « d'inconnu esthésiologique » de Richard Shusterman, nous parue pertinente et adaptée, face à l'apprentissage de pratiques qui ouvrirent les pratiquants à un nouveau panel de sensations, inconnues a priori.