Sensibilité neuronale à la stimulation lumineuse : implications pour la thérapie par photostimulation
Auteur / Autrice : | Anistasha Lightning |
Direction : | Nicola Kuczewski |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences cellulaires et moléculaires |
Date : | Soutenance le 11/12/2023 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo) (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon (Bron ; Saint-Priest-en-Jarez ; 2011-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sylvain Rheims |
Examinateurs / Examinatrices : Nicola Kuczewski, Valérie Crepel, Jean-Luc Gaïarsa, Claire Martin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Valérie Crepel, Jean-Luc Gaïarsa |
Mots clés
Résumé
Les tissus biologiques des mammifères sont capables d'interagir avec la lumière. Au début des années 2000, le développement de l’optogénétique a permis l’introduction d’opsines (photorécepteurs) génétiquement modifiées chez les rongeurs, ce qui facilite le contrôle optique en temps réel du comportement neuronal dans les contextes de recherche. Un nombre croissant de travaux récents suggèrent que les neurones du système nerveux central pourraient être sensibles à la lumière sans modification optogénétique. Ces effets incluent des modifications des taux de décharge neuronale et des effets sur la physiologie membranaire. La sensibilité neuronale naïve à la lumière présente des problèmes potentiels pour l’expérimentation optogénétique, qui repose sur la stimulation lumineuse des tissus cérébraux. De plus, il est possible que la réduction médiée par la lumière de l’activité de déclenchement neuronal naïf puisse être adaptée à un usage médical. Le présent travail sera faire une revue la littérature actuelle concernant la sensibilité neuronale à la lumière. En outre, il présente deux études dans le but de (a) formuler des recommandations pour la recherche optogénétique afin d'éviter les données artéfactuelles produites par une sensibilité neuronale naïve à la lumière et (b) étudier la possibilité que la stimulation par la lumière bleue puisse être adaptable en tant que traitement des pathologies neuronales où le L’élément principal est une hyperexcitabilité neuronale incontrôlée.