Etude des macrophages résidents du muscle squelettique au cours de la régénération musculaire après un dommage induit par l'exercice
Auteur / Autrice : | Clara Bernard |
Direction : | Bénédicte Chazaud, Julien Gondin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie et Biologie cellulaire |
Date : | Soutenance le 17/03/2023 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Pathophysiologie et génétique du neurone et du muscle |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Allard |
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Place, Jean-Sébastien Silvestre, Barbara Gayraud | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Place, Jean-Sébastien Silvestre |
Mots clés
Résumé
Le muscle squelettique se régénère après une blessure grâce aux cellules satellites (CSs). Au cours du processus de régénération, la myogénèse est fortement influencée par les interactions entre les CS et leur microenvironnement, notamment les précurseurs fibro-adipogènes, les cellules endothéliales et les macrophages infiltrants. En effet, les macrophages sont essentiels pendant la régénération car ils favorisent la prolifération puis la différenciation des CS. Cependant, nos connaissances sur le rôle des macrophages pendant le processus de régénération sont principalement basées sur des modèles de blessures induites par des myotoxines où la grande majorité des macrophages dans le muscle en régénération proviennent de monocytes circulants. Il est intéressant de noter que les macrophages résidents des muscles squelettiques (RM) ont été récemment décrits dans les muscles non blessés. Cependant, leur rôle après une blessure reste à établir, bien qu'il ait été récemment rapporté qu'ils sont impliqués dans l'élimination des cellules apoptotiques induites par les dommages après une blessure toxique. Nous avons d'abord établi un modèle de lésion musculaire induite par l'exercice afin d'étudier le rôle et l'implication des RM dans un contexte physiologique de régénération musculaire. En parallèle, nous avons développé une souche de souris inductible pour marquer spécifiquement les RMs en profitant de leur expression du récepteur CX3CR1. Nos études de cytométrie en flux et d'histologie suggèrent que les RMs sont localisés principalement dans l'épimysium du muscle, et qu'ils sont impliqués dans le montage de la réponse inflammatoire après une lésion musculaire induite par l'exercice. Nous analysons actuellement le phénotype spécifique de ces RMs afin d'établir plus précisément leurs fonctions spécifiques au cours de la régénération musculaire.