La Nétrine-1, une nouvelle cible originale pour la radiothérapie interne vectorisée
Auteur / Autrice : | Mathieu Richaud |
Direction : | Benjamin Gibert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie du cancer |
Date : | Soutenance le 10/03/2023 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Biologie Moléculaire Intégrative et Cellulaire (Lyon ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon |
Jury : | Président / Présidente : Caroline Moyret-Lalle |
Examinateurs / Examinatrices : Benjamin Gibert, Elisabeth Noirault, Jean-Pierre Pouget, Patrick Mehlen, Catherine Paul | |
Rapporteur / Rapporteuse : Elisabeth Noirault, Jean-Pierre Pouget |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La Nétrine-1 appartient à la famille des nétrines, des molécules de guidage axonale. C’est une protéine sécrétée qui a un rôle majeur au cours du développement du système nerveux central. On la retrouve cependant surexprimée dans de nombreux cancers où elle a un rôle pro-tumoral et est considérée comme une cible thérapeutique majeure. Un anticorps monoclonal anti-Nétrine-1 (NP137) a été développé et est aujourd’hui testé pour son efficacité dans un essai clinique de phase II. La radiothérapie interne vectorisée est une révolution dans le traitement des cancers à fort potentiel métastatique. Les approches thérapeutiques actuelles utilisent des vecteurs afin de délivrer des radio-isotopes au niveau des cellules tumorales, en ciblant les protéines membranaires de ces dernières. Nous avons émis l’hypothèse que la Nétrine-1 pouvait être une cible pour la radiothérapie interne vectorisée malgré le fait qu’elle soit une protéine sécrétée. Au cours de ma thèse, nous avons développé une nouvelle molécule anti-cancéruse et radiomarqué le NP137 couplé au NODAGA avec de l’Indium-111 dans le but de développé un test compagnon de détection de la Nétrine-1. Nous avons montré que cette molécule était capable de détecter de manière spécifique l’expression de la Nétrine-1 dans les tumeurs solides in vivo, en utilisant la technique d’imagerie SPECT/CT. Dans un second temps, nous avons également développé une nouvelle molécule à visée thérapeutique en radiomarquant le NP137 avec du Lutétium-177, qu’i s’avère efficace dans plusieurs types de modèles tumoraux.