Émotion et violence verbale : analyse verbale et perspective multimodale sur le ressenti émotionnel face à de la violence verbale
Auteur / Autrice : | Olinka De Roger |
Direction : | Béatrice Fracchiolla |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 19/12/2023 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités Nouvelles - Fernand Braudel (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherche sur les Médiations (Lorraine) |
Jury : | Président / Présidente : Luca Greco |
Examinateurs / Examinatrices : Béatrice Fracchiolla, Christina Romain, Pascal Marchand, Isabelle Arnulf | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christina Romain, Pascal Marchand |
Mots clés
Résumé
Ce projet interdisciplinaire liant les sciences du langage et les neurosciences porte sur l'étude de la violence verbale en réception et la comparaison des réponses émotionnelles verbales et neurobiologiques face à une vidéo violente. Il est réalisé à partir d'une analyse linguistique de 28 entretiens semi-directifs (avec 14 hommes et 14 femmes), dans le cadre de leur participation à un protocole qui consiste à visionner deux fois deux vidéos à caractère neutre et violente à 11 h d'intervalles, et de façon à ce que le visionnage soit alterné et que les sujets ne voient pas tous la même vidéo en premier. Une autre partie de l'analyse porte sur les données neurobiologiques et psychologiques obtenues lors du même protocole. Les retranscriptions d'entretiens sont analysées avec les logiciels Lexico3 et Iramuteq, et dans le cadre d'une analyse de discours plus large avec comme objectif de rechercher les modalités expressives utilisées pour décrire et exprimer les émotions ressenties par chaque sujet, afin de voir, également, les variations interindividuelles et intra individuelle dans les manières d'exprimer son ressenti émotionnel. La question d'un possible lexique émotionnel se pose également. L'ensemble des résultats obtenus à partir de cette étude est ensuite comparé avec les données neurobiologiques relevées en parallèle par les membres de l'équipe d'Isabelle Arnulf afin de répondre à la problématique de la concordance des réponses émotionnelles verbales et corporelles.