Crise(s) de la ville et urbanités contemporaines : regard sémiotique et esthétiques de la fragmentation
Auteur / Autrice : | Lucile Berthomé |
Direction : | Didier Tsala Effa |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage mention Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 24/10/2023 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures, Sciences de l’Homme et de la Société (Limoges ; 2022-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches sémiotiques |
Jury : | Président / Présidente : Bertrand Westphal |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Mariani-Rousset, Nedret Öztokat Kiliceri, Éric Chauvier, Pierluigi Cervelli | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sophie Mariani-Rousset, Nedret Öztokat Kiliceri |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse est une dérive transdisciplinaire dans les arcanes des crises de la ville. Elle interroge la corrélation entre crise(s) de la ville et crise(s) de l’urbanité.Face à la mort de la ville, à sa perte de sens, des propositions – branding territorial, géocaching, randonnées périurbaines, initiatives participatives, communs urbains, etc. – tentent de la revaloriser, de retrouver son sens perdu, son urbanité. Mais au bout du compte, toutes ces propositions mènent à une aporie : solder les crises de la ville, qui, indépendamment des époques et des espaces, apparait inexorablement comme une somme de crises, une somme en crises.Cette recherche, via le modèle de la fragmentation – modèle systématisé en littérature par la poétique du Nouveau Roman (La Modification, La Maison de rendez-vous, La vie mode d’emploi) – est un essai méthodologique pour formaliser cet état de fait : la ville ne fait jamais sens que dans la complexité phénoménologique. Toute tentative pour en systématiser la saisie, pour en faciliter la lecture, la fige inexorablement et se dégrade d’elle-même.Dans la ville « en crise(s) », où est « la vie, la vraie » que s’attache à raconter Annie Ernaux ?