Le film de boxe (1891-2023) : le combat d'un genre
Auteur / Autrice : | Myriam Mellouli |
Direction : | Delphine Letort |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts du spectacle (cinéma, théâtre, danse), langues, littératures et civilisations anglophones |
Date : | Soutenance le 25/11/2023 |
Etablissement(s) : | Le Mans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Art, Lettres, Langues (Le Mans) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Langues, littératures, linguistique (Le Mans) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Christophe Gelly, José Moure, Nolwenn Mingant |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Gelly, José Moure |
Mots clés
Résumé
Cette thèse inscrite dans le champ des études cinématographiques et des études culturelles développe une lecture éthique et esthétique de l'histoire du film de boxe (1891-2023). Elle définit le film de boxe en identifiant les éléments sémantiques qui le caractérisent selon une conception « traversante » (transgénérique, transnationale, transmédiale…). Si la naissance du film de boxe est concomitante de la création du cinéma, son évolution est marquée par l’hybridation générique et reflète la construction de l’ethos états-unien. Suivant une approche chronologique, cette thèse analyse les images pugilistiques documentaires et fictionnelles en lien avec les concepts intersectionnels (race, classe, genre). L’étude détaillée d’une sélection de films selon une perspective analytique permet de saisir l’impact des valeurs néolibérales sur un cinéma consacré au spectacle de la performance des corps pugilistique. La mise en scène et en récit du corps du boxeur donne à voir les transformations des valeurs idéologiques associées au spectacle filmé de la boxe. L’exportation des films états-uniens vers un marché mondialisé a soumis le genre à des influences transnationales dont cette thèse décline plusieurs exemples. L’identité et l’unité du genre se trouvent au cœur du rythme pugilistique, expression musicale et filmique incarnée par le boxeur ou la boxeuse à l’exercice. La “rythmnalyse” serait la clé de compréhension de ce genre du corps.