Thèse soutenue

Conséquences de l’augmentation de la salinité sur la faune des marais littoraux : le cas des amphibiens

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Léa Lorrain-Soligon
Direction : François BrischouxFrédéric Robin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie de l'environnement, des populations, écologie
Date : Soutenance le 27/09/2023
Etablissement(s) : La Rochelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Euclide (La Rochelle ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études biologiques de Chizé - CEBC
Jury : Président / Présidente : Christel Lefrançois
Examinateurs / Examinatrices : François Brischoux, Frédéric Robin, Christel Lefrançois, Jehan-Hervé Lignot, Claire Saraux, Julien Pétillon
Rapporteurs / Rapporteuses : Jehan-Hervé Lignot, Claire Saraux

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Les zones humides côtières sont caractérisées par des variations spatiales, temporelles, et liées aux changements globaux, de la salinité. Ces variations de salinité peuvent influencer négativement la biodiversité très riche des zones humides côtières. C’est particulièrement le cas pour les amphibiens, caractérisés par un tégument perméable et de faibles capacités de dispersion. Si la sensibilité des amphibiens à la salinité est bien connue, elle a majoritairement été déterminée dans le cadre du salage des routes, sur des communautés qui sont naïves à l’exposition au sel. Néanmoins, les populations côtières d’amphibiens, exposées régulièrement à ces variations de salinité, devraient présenter une tolérance à ce paramètre environnemental en réponse à des processus d’adaptation locale. Nous avons examiné comment la salinisation des milieux côtiers influence l’écologie, la physiologie, le comportement et le développement des amphibiens côtiers. A tous les niveaux d’intégration (communautés, populations, individus), nous avons montré des impacts négatifs de l’exposition au sel, affectant la composition de la communauté, la distribution des individus, leur croissance, leur développement, leur physiologie et leur comportement. Cependant, les communautés, les individus adultes, et les larves, sont tous capables de résilience physiologique et comportementale au travers de mécanismes de compensation. Nos travaux ont permis une meilleure compréhension des effets des variations de la salinité sur la biodiversité des zones humides côtières, et d’apporter des pistes de gestion pour compenser les effets de ce changement global.