Etudes numériques et expérimentales des écoulements diphasiques en interaction avec un faisceau de tubes
Auteur / Autrice : | Clément Bazin |
Direction : | Christophe Josserand |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ingénierie, mécanique et énergétique |
Date : | Soutenance le 21/12/2023 |
Etablissement(s) : | Institut polytechnique de Paris |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'Institut polytechnique de Paris |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Mécanique des Solides (Palaiseau ; 1961-....) - Laboratoire de mécanique des solides / LMS |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Doaré |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Josserand, Éric Goncalves, Hélène Mathis, Sergio Chibbaro, Guillaume Bois, Maria-Giovanna Rodio, Gloria Faccanoni | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Éric Goncalves, Hélène Mathis |
Mots clés
Résumé
Les générateurs de vapeur (GV) des centrales nucléaires sont composés de faisceaux de tubes soumis à des écoulements diphasiques eau-vapeur. Les vibrations liées à cette interaction peuvent induire des dommages (fatigue et usure par frottement et chocs) pouvant entraîner de graves conséquences pour la sûreté nucléaire.Dans le cadre de la prévention des risques vibratoires des tubes de GV des études expérimentales sont réalisées à l'aide de faisceaux analytiques de tubes droits soumis à un écoulement transverse diphasique.En parallèle, il est également important de développer un outil de simulation numérique permettant d'accéder à des données et des informations difficilement mesurables.L'objectif de cette thèse est donc de simuler l’interaction entre un fluide diphasique et une structure rigide (tube unique ou faisceau de tubes), à l'aide du code NEPTUNE_CFD. Ces simulations doivent permettre de reproduire le chargement mécanique exercé par le fluide sur les tubes. La modélisation employée dans cette thèse repose sur un modèle à deux-fluides - trois-champs, comprenant un champ liquide continu, un champ de gaz dispersé, composé de bulles peu déformées, et un champ hybride dispersé-continu pour tenir compte des bulles très déformées et des poches de gaz. La première partie de ce travail s'est concentrée sur la validation du couplage diphasique-turbulence liquide ainsi que sur la modification et l'adaptation de la modélisation pour mieux prendre en compte la présence d'une structure immergée. De nouvelles modélisations pour la force de dispersion turbulente, les termes sources de coalescence et fragmentation, la masse ajoutée et le critère d'activation du champ continu ont été proposées. Dans la deuxième partie de ce travail, nous avons simulé l’écoulement diphasique autour d’un tube unique fixe, afin d'en extraire une physique sous-jacente et d'identifier ses limites et lacunes. Enfin, dans la dernière partie de ce travail, nous avons simulé l’interaction d’un écoulement diphasique avec un faisceau de tubes rigides. Les résultats numériques ont été comparés aux mesures expérimentales. Cette approche nous a permis de justifier l'intérêt de notre modélisation, de trouver des similitudes entre les résultats numériques et expérimentaux, tout en proposant des pistes d'amélioration.