Thèse soutenue

Unicast versus broadcast dans les réseaux cellulaires

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Auteur / Autrice : Juan Carlos Vargas Rubio
Direction : Xavier LagrangeCédric Thiénot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance le 23/03/2023
Etablissement(s) : Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Atlantique Bretagne Pays de la Loire
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'ingénieur et le numérique
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Advanced technologies for operated networks - Département Systèmes Réseaux, Cybersécurité et Droit du numérique - Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires (Rennes)
Entreprise : Enensys Technologies (Rennes, France)
Jury : Président / Présidente : Loutfi Nuaymi
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Lagrange, Cédric Thiénot, Véronique Vèque, David Gomez-Barquero, Toufik Ahmed, Aymen Jaziri
Rapporteurs / Rapporteuses : Véronique Vèque, David Gomez-Barquero

Résumé

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Le trafic de données sur les réseaux mobiles, notamment les contenus vidéos, augmente chaque année. Cependant, le spectre est limité et cher et les opérateurs cherchent à en optimiser l’utilisation. Si le même contenu est transmis en même temps à de nombreux appareils dans une zone géographique, la solution privilégiée pour réduire l’utilisation de bande passante est la diffusion. L’unicast bénéficie des techniques d’adaptation de liaison. Cependant, le même contenu est transmis autant de fois que le nombre d’utilisateurs demandant le service. À l’inverse, une seule diffusion peut couvrir un grand nombre d’utilisateurs. Néanmoins, le débit de la diffusion est fixé en tenant compte des utilisateurs dont la qualité du canal est la plus mauvaise. Dans le mode appelé MBSFN, un groupe de cellules synchronisées transmet le même signal. En revanche, avec SC-PTM chaque cellule effectue une diffusion de manière indépendante. Le problème est de déterminer quand il est préférable d’utiliser l’unicast, le MBSFN ou le SC-PTM. Dans ce travail, nous comparons les performances de l’unicast, du MBSFN et du SC-PTM par le biais de simulations et de modèles analytiques. Nous considérons des stations de base situées selon des distributions de Poisson, la formation de faisceaux et différentes configurations de réseaux. Nous proposons une méthode analytique pour calculer le nombre d’utilisateurs demandant le même contenu à partir duquel le MBSFN ou le SC-PTM deviennent plus efficaces que l’unicast. Nous prouvons qu’un mécanisme de commutation basé sur ce seuil réduit l’utilisation de la bande passante et la consommation d’énergie.