Thèse soutenue

amélioration de la précision de structures sérielles poly-articulées par des méthodes d'apprentissage automatique économes en données

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Auteur / Autrice : Maxime Selingue
Direction : Richard Béarée
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Robotique et automatique (AM)
Date : Soutenance le 22/12/2023
Etablissement(s) : Paris, HESAM
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences des métiers de l'ingénieur (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LISPEN - LISPEN
établissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure d'arts et métiers (1780-....)
Jury : Président / Présidente : Stéphane Caro Dambreville
Examinateurs / Examinatrices : Richard Béarée, David Daney, Stéphane Lecœuche, Catherine Bidard, Adel Olabi, Stéphane Thiery
Rapporteur / Rapporteuse : David Daney, Stéphane Lecœuche

Résumé

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L'évolution des méthodes de production, dans le contexte de l'industrie 4.0, conduit les robots collaboratifs et industriels à être utilisés pour des tâches telles que le perçage, l'usinage, ou l'assemblage.Ces tâches demandent une précision de l'ordre du dixième de millimètre, alors que la précision de ces robots est de l'ordre de un à deux millimètres.Cet état de fait conduit les intégrateurs robotiques à proposer des méthodes de calibration visant à établir un modèle de comportement du robot plus fiable et représentatif du robot réel.Ainsi, les méthodes de calibration analytiques modélisent les défauts affectant la précision des robots industriels, à savoir les défauts géométriques, la compliance des articulations, les erreurs de transmissions et la dérive thermique.Face à la complexité de l'identification expérimentale des paramètres de certains de ces modèles analytiques, des méthodes de calibration hybrides ont été développés.Ces méthodes hybrides couplent un modèle analytique simple avec une approche par apprentissage automatique dont le rôle est de prédire fidèlement les erreurs résiduelles de positionnement (engendrées par la non-exactitude du modèle analytique).Ces défauts peuvent alors être compensées par anticipation, au travers d'un algorithme de compensation.En revanche, ces méthodes demandent beaucoup de temps, de données, et ne sont plus valables lorsque la charge utile du robot change.L'objectif de cette thèse est d'améliorer les méthodes de calibration hybrides pour les rendre applicables dans des contextes industriels.Dans ce sens, plusieurs contributions ont été apportées.D'abord, deux méthodes basées sur des réseaux de neurones permettant, avec très peu de données, d'adapter le modèle hybride (i.e. le réglage d'un jeux de poids spécifique) à une nouvelle charge utile dans un sous-espace de travail du robot.Ces deux méthodes utilisent respectivement un apprentissage par transfert et une interpolation de prédictions.Puis, une méthode de calibration hybride par apprentissage actif utilisant une régression par processus gaussien est présentée.Via cette approche, dans un processus itératif, le système décide des données pertinentes à acquérir de manière autonome, ce qui permet une calibration optimisée en données et en temps.