Thèse soutenue

Les combats souterrains de l’armée française dans les conflits non-conventionnels, l’exemple de la guerre des grottes en Algérie (1954-1962).

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Auteur / Autrice : Romain Choron
Direction : Olivier Entraygues
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire et civilisations : histoire des mondes modernes, histoire du monde contemporain, de l'art, de la musique. Sécurité-Défense
Date : Soutenance le 19/04/2023
Etablissement(s) : Paris, HESAM
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Abbé Grégoire (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Équipe Sécurité & Défense - Renseignement, criminologie, crises, cybermenaces
établissement de préparation de la thèse : Conservatoire national des arts et métiers (France ; 1794-....)
Jury : Président / Présidente : Philippe Baumard
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Entraygues, Philippe Baumard, Bernard Wicht, Hervé Drévillon, Florence Descamps
Rapporteur / Rapporteuse : Bernard Wicht, Hervé Drévillon

Résumé

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Entre 1954 et 1962, lors de la guerre d’indépendance algérienne les indépendantistes nationalistes vont utiliser au mieux le terrain montagneux pour contrer les opérations militaires françaises. Ils s’appuient sur l’important réseau des grottes pour inverser localement un rapport de force tactique qui leur est devenu défavorable en terrain ouvert. Le milieu souterrain n’est pas, ou peu, connu de l’armée française, tant sur le plan doctrinal que pratique. Face à cet « impensé de la guerre », l’armée française va s’adapter en créant des unités spécialisées dans le combat des grottes. Le recours à l’arme chimique va rapidement s’imposer, permettant notamment de pallier la difficulté rencontrée par les militaires français à combattre en milieu confiné. Au contraire, pour des raisons principalement culturelles, la représentation du monde souterrain par les indépendantistes, leur permet de vivre plus aisément dans les grottes. Par ailleurs, entre 1962 et la fin du XXe siècle, l’évolution de l’opinion occidentale sur l’emploi des armes chimiques est source de polémiques. Enfin, la permanence du recours aux souterrains au niveau tactique dans les conflits de guérilla peine à être pris en compte par des armées occidentales, dont le puissant développement technologique de ces dernières années concerne principalement les milieux aériens et terrestres.