Thèse soutenue

Optimisation d'aptacapteurs impédancemétriques pour la détection de l'arginine vasopressine : l'enjeu des techniques d'immobilisation

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Auteur / Autrice : Essohanam Beke
Direction : Michael HolzingerCorinne RaveletChantal Gondran
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie physique moléculaire et structurale
Date : Soutenance le 18/12/2023
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale chimie et science du vivant
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Département de chimie moléculaire (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Laurent Dessemond
Examinateurs / Examinatrices : Carole Baffert
Rapporteurs / Rapporteuses : Thierry Noguer, Murielle Rochelet

Résumé

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Outils très prometteurs dans le domaine de la détection et de la quantification de petites molécules, les biocapteurs électrochimiques font aujourd’hui l’objet d’un grand centre d’intérêt. En plus d’être très sensibles et spécifiques, ils présentent l’avantage d’être rapides, simples d’utilisations, relativement peu coûteux à développer et miniaturisables, ce qui les rend très attrayants pour des applications dans des domaines tels que la médecine, l’agroalimentaire, l’environnement et la sécurité alimentaire. Dans ce contexte, les aptamères qui sont des oligonucléotides en série ARN ou ADN ayant une grande affinité et une grande spécificité pour des molécules cibles sont devenus très utilisés comme outils de reconnaissance moléculaire dans le développement de ces biocapteurs qui prennent alors le nom d’aptacapteurs. De nombreuses techniques d’immobilisation de ces aptamères à la surface des électrodes continuent d’émerger afin de mettre au point des aptacapteurs de plus en plus performants.Ces travaux de thèse consistent à trouver la technique d’immobilisation ainsi que les conditions opérationnelles optimales de la mise au point d’un apatcapteur électrochimique sensible et spécifique dans la gamme du picomolaire pour la détection de l’arginine vasopressine qui est une petite molécule d’intérêt médical. Deux principaux types d’immobilisation ont pu être testés : un premier type, innovant, basé sur l’utilisation de polymères organiques conducteurs électrogénérés et un deuxième plus conventionnel basé sur la réaction thiol-or.