Thèse soutenue

Connaissances de l'arbre au Moyen Âge.Savoirs et discours botaniques dans les encyclopédies, les herbiers et les textes agronomiques (XIIe-XVe siècle)

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Auteur / Autrice : Alice Laforêt
Direction : Fleur Vigneron
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Lettres et arts spécialité langue française
Date : Soutenance le 21/12/2023
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble, Isère, France ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Arts et pratiques du texte, de l’image, de l’écran et de la scène (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Laurence Moulinier
Examinateurs / Examinatrices : Serge Krivobok
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Draelants, Joëlle Ducos

Mots clés

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Résumé

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Le Moyen Âge ne conçoit pas la botanique comme une discipline en soi. La période est pourtant féconde en ouvrages savants sur le monde végétal. Les encyclopédies, les herbiers et les textes agronomiques qui s'élaborent et se diffusent du XIIe à la fin du XVe siècle consacrent leur propos aux plantes et à leurs usages. Ces textes présentent des structures textuelles comparables qui permettent de les réunir en un corpus cohérent. Si les usages pratiques (thérapeutiques, diététiques ou agronomiques) y occupent bien une place centrale, ces ouvrages ne limitent cependant pas leur propos à une approche purement utilitaire du végétal mais témoignent bien d'un intérêt porté aux plantes elles-mêmes. Tant les textes que l'iconographie botaniques participent de la construction d'un discours scientifique propre à la période. Cette étude se concentre sur l'une des catégories du monde végétal, celle de l'arbre. Celle-ci est envisagée par les naturalistes médiévaux dans la multiplicité des différentes espèces qui la peuplent et qu'il s'agit de nommer, de décrire et d'ordonner. Définir l'arbre est également un enjeu pour les auteurs de la période, qui révèle en filigrane les méthodes de travail des naturalistes médiévaux et les spécificités d'un corpus qu'on peut qualifier de botanique médiévale.