Contrôle mécanique du développement de graine d’Arabidopsis thaliana
Auteur / Autrice : | Amélie Bauer |
Direction : | Gwyneth Ingram, John Golz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 05/12/2023 |
Etablissement(s) : | Lyon, École normale supérieure en cotutelle avec University of Melbourne |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Biologie Moléculaire Intégrative et Cellulaire (Lyon ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Reproduction et Développement des Plantes (Lyon ; 1993-....) |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Cécile Caillaud |
Examinateurs / Examinatrices : Gwyneth Ingram, John Golz, Marie-Cécile Caillaud, Angela Hay, Alexandre Berr, Mohammad Pourkheirandish, Benoit Landrein | |
Rapporteur / Rapporteuse : Angela Hay, Alexandre Berr |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La morphogenèse des plantes est le résultat d’interactions biochimiques mais également mécaniques entre cellules et tissus. Bien que l’implication des signaux mécaniques dans le contrôle de processus cellulaires végétaux soit connus, leur contribution dans le contrôle de la forme des organes reste à élucider. L’utilisation des graines d’Arabidopsis, dont la croissance dépend d’interactions mécaniques entre deux compartiments génétiquement et physiquement distincts : l’albumen et les téguments maternels, m’a permis d’étudier l’implication des contraintes mécaniques dans le contrôle de la forme des organes. Durant ma thèse, j’ai identifié que la croissance de la graine était découpée en deux phases : une phase anisotrope suivie d’une phase isotrope, et que ce patron de croissance dépendait des propriétés mécaniques du tégument externe. Grace au développement d’une technique de culture in vitro, permettant l’étude de la graine au cours du temps, j’ai mis en lumière l’existence d’une population de cellules du tégument externe dont le patron de croissance corrèle avec celui de l’organe. Par la suite, j’ai pu montrer que les signaux mécaniques contrôlaient la croissance anisotrope de ces cellules en influençant l’organisation des microtubules corticaux, qui eux même contrôlent la déposition de cellulose dans les parois de l’épiderme abaxial du tégument externe. J’ai enfin montré que la transition entre phase anisotrope et isotrope est liée à la différentiation d’une paroi d’une autre couche du tégument externe, l’épiderme adaxial, qui acquière à la fois des propriétés mécaniques isotropes, et le rôle de porteur de charge.