Le rôle des gènes SOSEKI dans le développement polarisé de la mousse Physcomitrium patens
Auteur / Autrice : | Elsa Véron |
Direction : | Yoan Coudert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 19/12/2023 |
Etablissement(s) : | Lyon, École normale supérieure |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Biologie Moléculaire Intégrative et Cellulaire (Lyon ; 1999-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Reproduction et Développement des Plantes (Lyon ; 1993-....) |
. : Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (France ; 2020-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Teva Vernoux |
Examinateurs / Examinatrices : Yoan Coudert, Teva Vernoux, Viola Angelica Willemsen, Alexis Maizel, Charlotte Kirchhelle, Dolf Weijers | |
Rapporteur / Rapporteuse : Viola Angelica Willemsen, Alexis Maizel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans de nombreux tissus vivants, on observe que certaines protéines sont distribuées systématiquement au même pôle de chaque cellule. Au cours du développement animal, une telle localisation polaire des protéines Dishevelled est nécessaire pour coordonner les cellules dans l’espace. Chez les plantes terrestres, les protéines SOSEKI (SOK) polaires sont structurellement analogues aux Dishevelled mais leur rôle dans le développement est inconnu. Dans cette thèse, j’explore la fonction des protéines SOK chez la mousse Physcomitrium patens (P. patens) dont le développement stéréotypé des tissus peut être suivi à l’échelle cellulaire. Par des approches de gain et perte de fonction, je montre que l’activité de certains gènes SOK régule la forme des cellules et leur agencement spatial dans les tissus, ainsi que la production des organes et la réponse à l’auxine, une phytohormone. De plus, une analyse quantitative à partir d’images microscopiques suggère que la polarité des protéines SOK varie significativement sur de courtes distances au cours de la formation tissulaire. Cette étude multi-échelle montre que les protéines SOK régulent le développement de la mousse et suggère que cela implique des variations locales dans leur distribution polaire. À l’échelle cellulaire, je propose que les protéines SOK sont impliquées dans la régulation spatio-temporelle de la taille des cellules et fais l’hypothèse d’un rôle dans le contrôle du flux intercellulaire d’auxine.