Thèse soutenue

Dunkerque de la création de la ''Festung Dünkirchen'' à la renaissance de la vie politique, économique et sociale, janvier 1944- décembre 1945

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Auteur / Autrice : Sylvain Sébert
Direction : Bruno Béthouart
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences Humaines et Humanités. Histoire et civilisations. Histoire des mondes modernes, histoire du monde contemporain, de l'art
Date : Soutenance le 09/12/2023
Etablissement(s) : Littoral
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale en Sciences humaines et sociales (Amiens)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de recherche sur l’histoire, les langues, les littératures et l’interculturel (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais)
Jury : Président / Présidente : Xavier Boniface
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Condette, Jenny Raflik
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-François Condette, Jenny Raflik

Mots clés

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Résumé

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Dunkerque est une ville et un port à la trajectoire singulière pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est érigée en forteresse en janvier 1944 sur ordre du Fürher, vidée de ses habitants et isolée du reste de la région par des inondations provoquées qui étendent leurs eaux dans son arrière-pays. En septembre 1944, l'agglomération est encerclée par les forces alliées du 21ème groupe d'armées qui font face à des troupes allemandes retranchées par ordre ou par les aléas de la guerre, faisant de Dunkerque une poche de résistance allemande. Dans cet affrontement qui a prolongé la guerre dans la région se tient essentiellement une guerre de patrouille, qui s'embrase par deux fois lors d'offensives menées respectivement par chacun des deux belligérants. Dans la cité de Jean Bart, se réorganisent des troupes allemandes d'unités diverses et de valeurs inégales, s'appuyant sur une organisation militaire et agricole la plus efficiente possible, en compagnie d'une poignée de Français restés sur place. A l'extérieur de cette forteresse, des forces alliées de différentes nationalités mènent le siège sans lancer d'assaut de grande envergure jusqu'à la capitulation du Troisième Reich, et la fin de la guerre en Europe. Le territoire de la poche retourne sous autorité française : l'agglomération et le port sont déminés, débarrassés des gravats qui les encombrent pour permettre le retour progressif d'une vie politique, économique et sociale pour les Dunkerquois qui rentrent peu à peu chez eux durant la fin de l'année 1945.