Le transhumanisme et le Droit
Auteur / Autrice : | Quentin Le Pluard |
Direction : | Marion Cottet, Gilles Raoul-Cormeil |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 21/06/2023 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Droit et de Science Politique (Rennes ; 2022-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de recherche en droit (Lab-LEX) |
Jury : | Président / Présidente : Grégoire Loiseau |
Examinateurs / Examinatrices : Marion Cottet, Gilles Raoul-Cormeil, Grégoire Loiseau, Aline Cheynet de Beaupré, Xavier Labbée, Jean-René Binet, Astrid Marais, Jean-Jacques Urvoas | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Aline Cheynet de Beaupré, Xavier Labbée |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Face aux discours transhumanistes qui recherchent une modification du corps humain pour en améliorer les caractéristiques, le rôle du Droit doit être de protéger de manière efficace, cohérente et systématique les trois étapes humaines menacées que sont l’embryon, le cadavre et le corps humain après la naissance et avant la mort. Pour assurer cette mission de protection, il lui faut protéger et concilier les trois dimensions de la personne humaine – autonomie, primauté et humanité – symbolisées par la triade républicaine : liberté, égalité et fraternité. Une fois ces objectifs posés, deux notions liées sont à mobiliser pour construire et renforcer le Droit applicable au transhumanisme. La première est la notion d’humanité. L’humanité constitue le point de mire du Droit applicable au transhumanisme, sa raison et sa légitimité : le Droit devant à la fois conserver une certaine humanité lui-même, mais également assurer la conservation de l’humanité de l’Homme et celle de l’Humanité en tant que groupe. Une fois identifiée, cette raison permet une révision du Droit applicable au transhumanisme établissant ses lacunes actuelles et justifiant de facto la nécessité de sa réforme pour assurer son efficacité, fondée sur la notion de dignité humaine. Découlant de ce régime général s’induit une régulation cohérente des manifestations spéciales du transhumanisme.