Thèse soutenue

La filière nautique en Bretagne : une expression géographique originale des enjeux productifs des territoires littoraux

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Auteur / Autrice : Maxime Turck
Direction : Nicolas Bernard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 26/01/2023
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Espaces, Sociétés, Civilisations (Rennes ; 2022-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Géoarchitecture : territoires, urbanisation, biodiversité, environnement (2017-....)
Jury : Président / Présidente : Jean Ollivro
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Bernard, Jean Ollivro, Michel Desse, Anne Gaugue, Pascal Le Floc'h, Florence Gourlay
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Desse, Anne Gaugue

Résumé

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Si le nautisme est un objet d’étude pertinent pour questionner l’aménagement littoral et les dynamiques touristiques, la géographie ne s’était guère livrée à l’étude de la filière qui se constitue en amont des pratiques nautiques. Celle-ci correspond à l’ensemble des activités de conception, de construction et de service liées à la production et à l’usage des bateaux de plaisance et de courses à la voile. Située à l’intersection des activités présentielles et des industries navales, portée par une logique singulière d’innovation, cette filière témoigne d’une originalité qui nous invite à projeter, à travers elle, un regard neuf sur les dynamiques productives des territoires littoraux bretons, dépourvus de grandes métropoles tutélaires mais densément maillés en petites et moyennes villes. Notre thèse cherche alors à établir la manière dont la filière nautique s’inscrit conjointement dans des systèmes d’acteurs et des territoires, et contribue à en éclairer, voire à en orienter, les trajectoires et les enjeux. En analysant les modalités d’émergence, d’ancrage et de mise en réseau des acteurs d’une filière nautique ouverte sur une pluralité de secteurs, notre travail vise en définitive à mettre en lumière les ressources territoriales par lesquelles le développement futur des littoraux bretons puisse être envisagé.