Thèse soutenue

Focalisation d’un faisceau intense d’électrons relativistes pour la radiographie éclair

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Auteur / Autrice : Adrien Dudes
Direction : Fabien DorchiesClaude Fourment
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astrophysique, Plasmas, nucléaire
Date : Soutenance le 24/11/2023
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences physiques et de l’ingénieur (Talence, Gironde ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Lasers Intenses et Applications (Bordeaux ; 1999-....)
Jury : Président / Présidente : Franck Gobet
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Reess
Rapporteurs / Rapporteuses : Brigitte Cros, Rémi Maisonny

Résumé

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La radiographie éclair est une technique d’imagerie utilisée dans le cadre du programme Simulation du CEA/DAM. Elle permet de sonder des échantillons très denses en évolution hydrodynamique rapide. Les faisceaux de rayons X nécessaires pour sonder de tels matériaux doivent avoir les caractéristiques suivantes : des photons dont l’énergie est de l’ordre de quelques MeV , une dose délivrée de plusieurs centaines de rad et une durée inférieure à la centaine de nanosecondes. Pour obtenir ce rayonnement X, le CEA/DAM dispose de l’installation expérimentale EPURE dont les premier et troisième axes sont d’ores et déjà en fonctionnement. Le principe repose sur l’interaction d’un faisceau d’électrons relativistes avec une cible de conversion de numéro atomique élevé (ex : tantale) pour produire un rayonnement X de freinage (Bremsstrahlung). Ce faisceau, dont l’énergie est d’environ 20 MeV avec un courant de l’ordre de 2kA durant plusieurs dizaines de nanosecondes, est focalisé sur la cible afin d’obtenir une tâche focale millimétrique. Diminuer la taille de cette tâche permettrait d’améliorer la résolution des radiographies. L’objectif de la thèse est d’étudier des possibilités pour affiner la focalisation d’un faisceau d’électrons relativistes d’une machine de radiographie éclair. Deux aspects de la focalisation sont étudiés. Le premier concerne la problématique d’émission d’ions de la cible lors de l’irradiation par le faisceau. Ces ions sont en expansion sur le trajet du faisceau d’électrons et peuvent ainsi perturber sa tâche focale. Le deuxième aspect explore la possibilité d’employer un plasma pour focaliser un tel faisceau. En effet, un solénoïde qui est très couramment employé pour la focalisation est théoriquement soumis à des effets chromatiques plus important qu’un plasma de densité électronique inférieur au faisceau. De plus, l’étude de l’interaction faisceau/plasma va permettre d’apporter des données expérimentales dans un régime d’interaction où il y en a très peu.