L'exploitation de l'ADN en matière pénale : étude de droit comparé algérien-français
Auteur / Autrice : | Cherifa Benahmed |
Direction : | Aurélie Bergeaud, Brahim Daoudi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Soutenance le 22/06/2023 |
Etablissement(s) : | Bordeaux en cotutelle avec Université Oran 2 (Algérie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Talence, Gironde ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de sciences criminelles et de la justice (Bordeaux) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Mostefa Trari-Tani, Jérôme Bossan |
Rapporteurs / Rapporteuses : Madjid Kaci, Elsa Supiot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le but de ce travail est de pouvoir mettre en exergue un ancrage juridique assurant une exploitation de l’ADN basée sur deux fondements juridiques : le premier est que cette mesure d’investigation doit être mise en oeuvre en présence d’un cadre légal adéquat répondant au principe d’équilibre procédural. Cette exigence d’équilibre procédural ne peut être effective qu’en présence d’un cadre légal accessible et prévisible. Ces exigences sont primordiales pour garantir le principe de sécurité juridique inhérent à la prééminence du droit dans une société démocratique, le deuxième fondement sur lequel s’est basé notre étude. Ce travail est mené dans le cadre d’une étude de droit comparé, confrontant ainsi l’encadrement légal algérien de l’utilisation de la preuve par ADN, un encadrement récent, à la règlementation française de ladite preuve, dont l’encadrement légal a fait l’objet de plusieurs modifications.