Impact psychiatrique de la pandémie de COVID-19 : rôle du confinement et des inégalités sociales
Auteur / Autrice : | Flore Moulin |
Direction : | Cedric Galera |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Santé publique Option Epidémiologie |
Date : | Soutenance le 05/05/2023 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Talence, Gironde ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Bordeaux population Health |
Jury : | Président / Présidente : Cédric Lemogne |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvana Côté, Francis Vergunst | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Cédric Lemogne, Massimiliano Orri |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Contexte : l'épidémie de COVID-19 s’est propagée à travers le monde depuis décembre 2019. Pour tenter de la contenir, des mesures préventives comme la distanciation sociale, les fermetures économiques, et les fermetures d'écoles ont été mises en place, apportant avec elles un risque accru d’effets potentiellement négatifs sur la santé mentale chez les adultes et les enfants. Bien que les connaissances concernant la réponse aux traumatismes soient désormais mieux connues, la description de la santé mentale durant l'épidémie reste limitée. En particulier, le rôle des caractéristiques socioéconomiques familiales et la santé mentale parentale restent peu étudiés. Objectif : l’objectif de notre travail était d'étudier la santé mentale durant les périodes de confinement et de déconfinement dans des populations diverses d’adultes et d’enfants, en prenant en compte leurs caractéristiques individuelles préalables. Méthodes : nous avons analysé les données recueillies dans le cadre des cohortes TEMPO, ELFE, et COMET. Notre schéma d’étude a été transversal pour les données à l’inclusion et longitudinal pour les données de suivi. Pour chaque cohorte, une première analyse descriptive a été réalisée. Des analyses multivariées de régression logistique, multinomiale ou linéaire en fonction du type de données ont été utilisées. Résultats : les résultats mettent en évidence des liens entre les symptômes de détérioration de santé mentale et le confinement lié à la COVID-19, et permettent de proposer des programmes d’intervention et de prévention précoce.