Traitement et Analyse d’images issues de la médecine nucléaire : détection automatique de cellules potentiellement cancéreuses et suivi de leur évolution
Auteur / Autrice : | Karen Zig |
Direction : | Andrei Doncescu, Jean-Luc Henry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 15/05/2023 |
Etablissement(s) : | Antilles |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Dynamique des environnements dans l'espace Caraïbes-Amériques (Pointe-à-Pitre ; 2022-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de mathématiques informatique et applications (Mulhouse) |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Richard |
Examinateurs / Examinatrices : Andrei Doncescu, Jean-Luc Henry, Gilles Richard, Su Ruan, Zahia Guessoum, Linda Elmhadhbi, Jimmy Nagau, Jean Velin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Su Ruan, Zahia Guessoum |
Mots clés
Résumé
Depuis 2010, l'amélioration du diagnostic précoce proposée par la Médecine Nucléaire, a permis une réduction du nombre de décès liés au cancer. Cette spécialité de la médecine, basée sur l'utilisation d'un radiotraceur, procure au clinicien une image numérique représentative de la distribution de la substance radioactive dans l'organisme du patient. Lorsqu'un organe présente une anomalie cancéreuse, on observe une hyperactivité qui se traduit par une intensité anormalement élevée dans la région concernée, sur l'image numérique.L’objectif de cette thèse a été de développer des méthodes permettant d’apporter une aide au clinicien dans l’élaboration de son diagnostic. Ainsi, on se propose de détecter de manière automatique les cellules potentiellement cancéreuses et de suivre leur évolution au fil du temps à partir d’images numériques issues de la Médecine Nucléaire.Cette analyse, nous conduit à pratiquer une correction de l’atténuation des images fournies, basée sur la modélisation de la trajectoire des rayonnements gamma émis par un traceur, ainsi que sur l'utilisation des informations fournies par la tomodensitométrie (TDM).Par la suite, une localisation des régions potentiellement cancéreuses est réalisée par un procédé s'appuyant sur une adaptation de la maximisation de l’entropie à deux dimensions, utilisant le recuit microcanonique. Grâce à cette approche, nous obtenons de manière automatique les régions les plus significatives présentant une hyperactivité anormale.Dès que les zones d’hyperactivité sont localisées sur l'image numérique, nous procédons à une extraction de leurs caractéristiques, en prenant en compte pour chaque ROI, sa région, ses frontières et ses textures. Un suivi de l'évolution des ROI est ensuite réalisé, en considérant pour un même patient plusieurs examens à différentes phases de traitement.L’utilisation conjointe de ces différentes méthodes apporte au médecin nucléaire une aide à l'interprétation, en proposant une chaîne de traitements pour le suivi de l'évolution des cellules potentiellement cancéreuses.