Thèse soutenue

Cartographier des trajectoires d’émancipation écoféministe à partir de l’œuvre de Theodore Roszak

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Auteur / Autrice : Noémie Moutel
Direction : Bénédicte Meillon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, littératures et civilisations anglophones, études irlandaises, américaines, études culturelles
Date : Soutenance le 08/12/2023
Etablissement(s) : Angers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Art, Lettres, Langues (Le Mans)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Langues, littératures, linguistique (Le Mans) - langue- littérature- Linguistique. Angers- le Mans / 3L.AM
Jury : Président / Présidente : Frédérique Spill
Examinateurs / Examinatrices : Claude Chastagner, Yves-Charles Grandjeat
Rapporteurs / Rapporteuses : Margarita Carretero González, Émilie Hache

Résumé

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De la contre-culture états-unienne aux perspectives écoféministes contemporaines, cette thèse présente l’œuvre et la carrière de Theodore Roszak tout en montrant de quelles manières la proposition écopsychologique de l’auteur s’appuie sur les postulats féministes, écologiques et anticapitalistes forgés durant les années 1960 aux Etats-Unis. Ce travail présente également à la communauté scientifique un apport conceptuel innovant qui consiste à repérer des trajectoires d’émancipation écoféministe dans la littérature de fiction à l’aune des quatre topoï définis : le foyer, la lisière, la forêt et la clairière. Cette spatialisation des lieux concrets et métaphoriques qui ordonnent des processus écoféministes de désaliénation des paradigmes patriarcaux et néo-libéraux est présentée au travers d’un corpus de sept autrices tatsuniennes. Cette thèse défend enfin l’idée que les notions de « trajectoire d’émancipation écoféministe » et de « viol de la terre » sont constitutives d’une approche écoféministe de la littérature et des études culturelles anglophones.