Thèse soutenue

Rosa gallica L. et autres roses Galliques : origine(s) et rôle dans la genèse des roses cultivées

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Auteur / Autrice : Clovis Pawula
Direction : Agnès GrapinValéry MalécotAlix Pernet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences agronomiques, biotechnologies agro-alimentaires
Date : Soutenance le 18/12/2023
Etablissement(s) : Angers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Végétal, Animal, Aliment, Mer, Environnement (Angers ; 2022-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Recherche en Horticulture et Semences (2012-....) - Institut de Recherche en Horticulture et Semences / IRHS
Jury : Président / Présidente : Didier Peltier
Examinateurs / Examinatrices : Jérôme Duminil, Leen Leus
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernadette Julier, Patrice This

Mots clés

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Résumé

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Rosa gallica L., une espèce pérenne, tétraploïde, hétérozygote, qui se propage naturellement par graines et drageons, existe à l’état sauvage, principalement en Europe, et sous forme de cultivars. En France, sa diversité génétique sauvage est structurée géographiquement. De plus, cette espèce est supposée être à l’origine des premiers groupes horticoles (Hybrides Gallica, Centifolia, Alba, Damas…) de rosiers dont sont issus par hybridation les rosiers actuels. Les objectifs de cette thèse sont (1) d’identifier les facteurs à l’origine de la structuration des populations françaises par la caractérisation de la diversité sauvage européenne, et (2) d’évaluer la contribution de R. gallica aux premiers groupes horticoles. Près de 1600 individus, sauvages,échantillonnés sur quasiment l’ensemble de l’aire de répartition européenne, et cultivés ont été génotypés par séquençage de microsatellites, nouvellement développés. Pour analyser ces données chez des polyploïdes, une méthode de prédiction du niveau de ploïdie a été mise au point. La diversité française est particulièrement structurée comparée au reste de l’Europe, ce qui suggère des origines multiples en France. Les populations de la façade Est française semblent être issues, comme pour le reste de l’Europe, d’une dispersion naturelle depuis un refuge glaciaire situé plus au sud. A l’inverse, les populations de la façade Ouest seraient plus récentes et issues d’une dispersion naturelle ou humaine. Contrairement aux Hybrides Galliques, les autres groupes horticoles anciens sont issus d’hybridations interspécifiques. Ces résultats représentent une étape vers la compréhension de l’histoire évolutive de R. gallica.