Analyse du rôle des corps cétoniques dans la polarisation fonctionnelle des macrophages humains : impact sur le processus de réparation tissulaire
Auteur / Autrice : | Marine Monnier |
Direction : | Pascale Jeannin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance le 29/11/2023 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Immunité innée et immunothérapie (Angers) - Centre de Recherche en Cancérologie et Immunologie Intégrée Nantes Angers |
Jury : | Président / Présidente : Bénédicte Chazaud |
Examinateurs / Examinatrices : Dorothée Duluc, Alain Morel, Marina-Laurie Trouillas | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Agnès Coste |
Mots clés
Résumé
Les macrophages sont impliqués dans de nombreux processus physiologiques. Ils présentent donc une grande diversité de fonction, associée à une multitude de phénotypes. L’acquisition du phénotype est dictée par la nature et la quantité de signaux présents, localement, dans le tissu dans lequel ils résident. De plus, le phénotype des macrophages s’adapte aux modifications de son environnement. Au cours de ces dernières années, de nombreuses études ont souligné le rôle des métabolites dans la polarisation des macrophages. Dans cette étude, nous avons évalué l’impact du corps cétonique acétoacétate (AcAc) sur la polarisation fonctionnelle des macrophages humains. Les résultats montrent que l’AcAc induit in vitro des macrophages réparateurs avec l’expression séquentielle de gènes impliqués dans le processus de réparation tissulaire. Ce processus est médié par des modifications épigénétiques impliquant la méthylation de l’histone H3K2. Enfin, nous avons observé qu'un régime cétogène accélère la fermeture des plaies dans un modèle murin de cicatrisation de plaie cutanée et que cette réponse est associée à la présence, dans la peau, de macrophages présentant un phénotype réparateur. En conclusion, cette étude identifie l’AcAc comme un métabolite favorisant la génération de macrophages réparateurs et montre qu’un régime cétogène accélère la cicatrisation in vivo.