Thèse soutenue

Méta modélisation pharmacométrique : méthodologie et applications en psychiatrie.

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Auteur / Autrice : Aurélie Lereclus
Direction : Olivier BlinRomain Guilhaumou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie-Santé - Spécialité Neurosciences
Date : Soutenance le 10/11/2023
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de la vie et de la santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des neurosciences des systèmes (Marseille)
: Hôpital de la Timone (Marseille). Service de Pharmacologie clinique et pharmacovigilance
Jury : Président / Présidente : Christophe Lançon
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Blin, Romain Guilhaumou, Peggy Gandia, Zoubir Djerada, Frédéric Dayan, Sylvain Bénito
Rapporteurs / Rapporteuses : Peggy Gandia, Zoubir Djerada

Résumé

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Ces dernières années, l’optimisation des traitements assistée par la modélisation pharmacocinétique de population (PKpop) a fait ses preuves. Elle s’avère notamment très utile en complément du suivi thérapeutique pharmacologique (STP) pour les molécules aux marges thérapeutiques étroites et avec une forte variabilité pharmacocinétique (PK). L’aire thérapeutique de la psychiatrie est une aire dans laquelle de nombreux traitements présentent ces caractéristiques. Deux d’entre eux, la clozapine et le lithium, sont des molécules indispensables dans leurs pathologies respectives, la schizophrénie et le trouble bipolaire, pour lesquelles une personnalisation des traitements est nécessaire en complément du STP. Dans ce travail de thèse, dans la perspective de pouvoir utiliser la modélisation PKpop pour assister l’individualisation des traitements par clozapine et lithium, nous avons étudié les méthodologies existantes pour attester des performances prédictives des modèles, et nous les avons appliquées aux modèles disponibles pour ces deux molécules afin d’identifier la pertinence de leur utilisation en clinique. Puis, face aux performances prédictives insuffisantes des modèles et à l’absence de prise en compte de certains facteurs de variabilité, nous avons étudié les méthodologies d’amélioration de modèles. L’une d’elles, la méta modélisation, a été choisie dans cette thèse et nous avons construits deux méta modèles, un de clozapine et un de lithium, comprenant les facteurs majeurs de variabilité PK de ces molécules, et aux performances acceptables sur notre population pour être utilisés en complément du STP pour l’optimisation des traitements. Nous nous sommes ensuite servis de ces méta-modèles pour proposer des schémas posologiques personnalisés sur les populations et sous-populations d’intérêt pour les deux molécules qui pourront être utilisés en clinique.