Les relations juridiques entre l'homme et le vivant, entre traditions et droits : réflexions sur l'évolution du droit de l'environnement
Auteur / Autrice : | Ibrahim Khalil Sanogo |
Direction : | Marie-Laure Lambert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 10/11/2023 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences juridiques et politiques (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire en urbanisme (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Pierre Camproux-Duffrène |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Pierre Camproux-Duffrène, Agnès Michelot, Bernard Drobenko, Michel Prieur, Emmanuel Matteudi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Agnès Michelot, Bernard Drobenko |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Dans le contexte historique de la post-colonisation et dans le contexte contemporain des crises environnementales globales, il apparait utile d’explorer l’évolution des règles qui encadrent la protection de l’environnement, en questionnant les interactions entre droit positif d’origine occidentale et normes traditionnelles issues de cultures autochtones. Ces relations diverses entre droit occidental et normes autochtones peuvent expliquer les approches contrastées des relations liant l'homme et le vivant, dans différents pays et différentes cultures. Au début du XXI° siècle, cette relation a évolué progressivement. Après des siècles d’ignorance, le droit positif a progressivement reconnu des droits ainsi que la personnalité juridique à des entités naturelles, en se fondant sur des cultures ou cosmogonies autochtones. La reconnaissance des normes traditionnelles découlant de ces cosmogonies peut, lorsqu’elles sont suivies, conduire à des relations pacifiées entre l’humain et le vivant, et donc à une meilleure protection de l’environnement et du vivant dans son ensemble. L’intégration de ces approches culturelles autochtones dans le droit contemporain pourrait, à terme, irriguer tout le droit de l’environnement et accompagner un changement de paradigme ainsi qu’une révision profonde de nos perspectives et pratiques en matière de prise en compte du vivant