Thèse soutenue

Rôle des macrophages méningés dans le contrôle de la neuroinfection virale

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Auteur / Autrice : Julie Rebejac
Direction : Réjane Rua
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Immunologie
Date : Soutenance le 10/11/2023
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de la vie et de la santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'Immunologie Marseille-Luminy (1976-....)
Jury : Président / Présidente : Franck Galland
Examinateurs / Examinatrices : Réjane Rua, Rebecca Gentek, Nicolas Blanchard
Rapporteurs / Rapporteuses : Rebecca Gentek, Nicolas Blanchard

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La surface du système nerveux central (SNC) est protégée par les méninges, qui contiennent un réseau dense de macrophages méningés (MM). Cependant, le rôle des MM dans la protection du cerveau contre les infections reste inconnu. En utilisant l'histocytométrie, la cytométrie en flux et le séquençage d'ARN à l'échelle de la cellule unique, nous avons analysé 2 populations de MM : les MHC-II- MM qui sont abondants au cours de la période néonatale et MHC-II+ MM qui sont apparaissent au fil du temps. Ces macrophages répondent de manière différente à un stimulus inflammatoire périphérique in vivo tels que le LPS, le SRAS-CoV2 et le virus de la chorioméningite lymphocytaire (LCMV). En nous concentrant sur le LCMV, nous avons constaté qu'une infection périphérique et asymptomatique entraînait une activation des MM. Nous avons ensuite utilisé une nouvelle stratégie génétique et découvert que chez les souris dépourvues de macrophages mais conservant la microglie, ou chez les souris avec des macrophages déficients en Stat1 ou Ifnar, le virus pouvait se propager de manière conséquente dans le SNC. De même, en utilisant des stratégies innovantes de déplétion pharmacologique transcrânienne pour mieux cibler localement les MM, nous avons confirmé qu'en leur absence, plusieurs zones des méninges devenaient fortement infectées, entraînant une maladie cérébrale mortelle. De plus, les modèles expérimentaux avec de faibles niveaux de MHC-II+ MM étaient corrélés avec une charge virale cérébrale plus forte. Ainsi, les populations de MM représentent une ligne majeure de protection contre la neuroinfection virale.