Le rôle de l'intégration multisensorielle pour le contrôle du mouvement volontaire : pondération contextuellement dépendante des informations visuelles et somatosensorielles
| Auteur / Autrice : | Benjamin Mathieu |
| Direction : | Laurence Mouchnino, Jean Blouin |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Sciences du Mouvement Humain |
| Date : | Soutenance le 27/06/2023 |
| Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences du mouvement humain (Marseille ; 2004-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Neurosciences Cognitives (Marseille ; 2012-2024) |
| Jury : | Président / Présidente : Michel Guerraz |
| Examinateurs / Examinatrices : Laurence Mouchnino, Jean Blouin, Sylvie Vernazza-Martin, Jérémie Gaveau | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Guerraz, Sylvie Vernazza-Martin |
Mots clés
Résumé
L'exécution d'une action motrice est rendue possible grâce à des afférences sensorielles renseignant sur l'état du corps et de son environnement. Il a été suggéré que ces informations sensorielles seraient modulées contextuellement, mais ces mécanismes de pondération sensorielle restent encore très largement incompris. L'objectif du présent travail de thèse vise à mieux comprendre l'implication et l'interaction des informations visuelles et somatosensorielles pour la réalisation de mouvements volontaires. L'originalité de notre Etude 1 réside de la compréhension du type de référentiel utilisé pour pointer sur une cible somatosensorielle n'ayant jamais été calibrée par la vision. La plupart des études précédentes se sont uniquement focalisées sur des cibles somatosensorielles pouvant être calibrées visuellement, comme les mains. Les études antérieures ont démontré que la vision du bras augmentait le traitement des informations somatosensorielles du membre. L'Etude 2 a pour ambition de déterminer si cette facilitation somatosensorielle a également lieu lorsque la vision se résume à l'outil manipulé par la main hors de la vue. Les résultats de nos études ont permis de mettre en lumière une modulation entre la vision et la somesthésie contextuellement dépendante afin de contrôler le mouvement. Cette modulation semble être prédominée par la vision car nos études ont révélé l'utilisation préférentielle d'un référentiel visuel. Toutefois, il est important de souligner que même si les informations somatosensorielles ne prédominent pas pour ces situations, nos travaux démontrent qu'elles restent cependant indispensables pour optimiser la réalisation d'une action motrice.