Thèse soutenue

Le cinéma de Malek Bensmaïl à l'épreuve des changements postcoloniaux en Algérie

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Amina Lamghari Moubarrad
Direction : Thierry Roche
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : ARTS : études cinématographiques et audiovisuelles
Date : Soutenance le 07/04/2023
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'études en sciences des arts (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Didier Coureau
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Roche, Mohamed Mebtoul, Giusy Pisano, Jean-Luc Lioult
Rapporteur / Rapporteuse : Mohamed Mebtoul, Giusy Pisano

Résumé

FR  |  
EN

Les premières expérimentations cinématographiques de Malek Bensmaïl coïncident avec le bouillonnement des rues algériennes à son summum. Au début des années 1990, il débarque à Paris pour faire des études cinématographiques qui l'amènent à la réalisation documentaire. Né en 1964 à Constantine, soit deux ans après l'indépendance du pays, l'œuvre du cinéaste bascule entre le passé et le présent dans une perspective de construire les archives de demain. La caméra de Malek Bensmaïl pose des questions existentielles sur le pouvoir à l'intérieur de ses institutions étatiques en donnant la parole à des personnages venant de différentes générations. Le cinéaste ne manque pas de mettre en lumière les protagonistes de la guerre d'Algérie et l'impact de la décolonisation sur les Français d'Algérie. Le cinéma de Malek Bensmaïl est essentiellement un cinéma de parole. La divergence du discours de ses personnages appuyée par les potentiels du cinéaste donne au chercheur l'opportunité d'étudier la société algérienne dans tous ses états. La thèse s'attache à présenter et analyser chacun de ses films à partir d'entrées liées à l'histoire du pays ou aux choix de mises en scène du cinéaste.