Les urbanités d'une ville fragmentée : espaces de vie, pratiques et représentations des habitants dans les quartiers sud de Marseille

Urbanities of a fragmented city : living spaces : practices and representations of inhabitants in the southern districts of Marseille

• Auteur / Autrice : Palma Toth
• Direction : Elisabeth Dorier
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Géographie
• Date : Soutenance le 29/03/2023
• Etablissement(s) : Aix-Marseille
• Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence)
• Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Population-environnement-développement (Marseille)
• Jury : Président / Présidente : Virginie Baby-Collin
• Jury : Examinateurs / Examinatrices : Elisabeth Dorier, Guénola Capron, David Giband, Xavier Durang
• Jury : Rapporteurs / Rapporteuses : Guénola Capron, David Giband

Mots clés

Mots clés contrôlés

Urbanisme et société

Libéralisme économique

Urbanisme

Littoral de la métropole marseillaise

Mots clés libres

Fragmentation urbaine

Urbanité/citadinité

Néolibéralisme

Rente immobilière

Qualité de vie

Qualité environnementale

Urban fragmentation

Politeness

Neoliberalism

Rent estate

Quality of life

Environmental quality

Résumé

Cette thèse analyse les transformations des quartiers du littoral sud de Marseille. Elle s'inscrit dans le courant des approches de l'urbanisation privée sous ses multiples formes : des arrangements informels au néolibéralisme urbain. La recherche s'appuie sur une démarche inductive, géohistorique et constructiviste, considérant les impacts géographiques concrets de l'urbanisation privée, notamment ceux de la fragmentation et des fermetures résidentielles, déjà quantifiés et analysés par plusieurs études antérieures de notre laboratoire (LPED, UMR 151). L'objectif est ici d'étudier l'évolution des formes d'urbanité au sein d'espaces urbains valorisés, convoités et de plus en plus fragmentés d'un point de vue spatial. La méthodologie combine l'observation par immersion, et l'analyse qualitative d'un corpus d'entretiens menés auprès de 106 habitants de ces quartiers. L'étude des pratiques et représentations urbaines de ces habitants est confrontée à celle des stratégies d'acteurs ''décideurs'', soulignant les enjeux et les externalités négatives de politiques urbaines d'attractivité basées sur la rentabilisation du foncier et des aménités d'environnement à l'échelle de la ville de Marseille.

This thesis analyzes the transformations of the southern coastal neighborhoods of Marseille. The research is part of the current of approaches to private urbanization in its multiple forms: from informal arrangements to urban neoliberalism. The research is based on an inductive, geohistorical and constructivist approach, considering the concrete geographical impacts of private urbanization, notably those of fragmentation and residential closures, already quantified and analyzed by several previous studies of our laboratory (LPED, UMR 151). The objective here is to study the evolution of forms of urbanity within urban spaces that are valued, coveted and increasingly fragmented from a spatial point of view. The methodology combines immersion observation and qualitative analysis of a corpus of interviews conducted with 106 inhabitants of these neighborhoods. The study of the urban practices and representations of these inhabitants is confronted with that of the strategies of ''decision-makers'', underlining the stakes and the negative externalities of urban attractiveness policies based on the profitability of land and environmental amenities on the scale of the city of Marseille.