Développement de la méthode de Lattice Boltzmann pour la simulation de l'aérodynamique interne des moteurs électriques
Auteur / Autrice : | Stéphane Capitaine-Vaillant |
Direction : | Pierre Sagaut, Julien Aaron Joseph Bohbot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences pour l'ingénieur. Mécanique et physique des fluides |
Date : | Soutenance le 16/01/2023 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'Ingénieur : Mécanique, Physique, Micro et Nanoélectronique (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Mécanique, Modélisation et Procédés Propres (M2P2) (Marseille, Aix-en-Provence) - Institut français du pétrole Énergies nouvelles (Rueil-Malmaison, Hauts-de-Seine) |
Jury : | Président / Présidente : Julien Favier |
Examinateurs / Examinatrices : Lucie Merlier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Adrien Toutant, Nicolas Gourdain |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’électrification croissante du parc automobile fait apparaître de nouveaux verrous technologiques. Parmi eux, le refroidissement des moteurs électriques est étudié activement. Cet intérêt est induit par une forte demande de compacité et de puissance des moteurs électriques en vue de leur intégration dans un groupe moto-propulseur d’un véhicule. Les méthodes classiques de CFD basées sur la résolution des équations de Navier-Stokes, de par la complexité des écoulements étudiés (écoulements de Taylor-Couette turbulents avec une vitesse de rotation élevée), montrent leur limitation d’un point de vue du temps de calcul. Dans ce contexte, l’objectif de la thèse est d’étudier et de développer la méthode Lattice Boltzmann (LBM) dans le cas de l’aérodynamique interne des moteurs électriques, et plus particulièrement des échanges thermiques des zones fluides. Dans un premier temps, le contexte du sujet de thèse sera détaillé, avec notamment une description du refroidissement des moteurs électriques. Sera aussi présentée une étude bibliographique des écoulements de Taylor-Couette. Ensuite, une description de la LBM sera donnée. Les conditions limites, sujet non trivial pour cette méthode basée sur des variables mésoscopiques, sont abordées par la suite. Un état de l’art sur ce sujet permet de sélectionner les méthodes existantes les plus adaptées à la configuration étudiée. Les résultats des calculs lancés sur configurations académiques pour sonder la capacité de la LBM à simuler ces écoulements sont alors discutés et analysés. Pour finir, la dernière partie est consacrée à l’étude d’un cas industriel grâce à la méthodologie mise en place au préalable