Auteur / Autrice : | Guillaume Dupéret |
Direction : | Pierre Fleckinger, André Orléan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Economie |
Date : | Soutenance le 17/11/2022 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'économie industrielle (Paris) |
établissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Ève Chiapello |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Fleckinger, André Orléan, Anaïs Henneguelle | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Yamina Leila Tadjeddine, Michael Tröge |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse étudie le Libor, taux central du marché interbancaire qui a été manipulé au cours des années 2000. Après une description précise de son histoire et des relations entre les acteurs de la manipulation, l’exemple du Libor permet de mobiliser, dans une optique comparative, trois paradigmes d’économie et de sciences sociales. Un premier chapitre propose une analyse d’économie des conventions. Il décrit la manipulation comme une convention, norme autorenforçante au sein du groupe formé par les acteurs financiers manipulant l’indicateur. Un deuxième chapitre propose un modèle théorique d’économie de l’information. La manipulation permettant de découvrir si le superviseur effectue activement des contrôles, on modélise la dynamique de la fraude. Un troisième chapitre recourt au modèle sociologique des cités de justification pour montrer comment on peut, à partir des argumentaires proposés par les différents acteurs de l’histoire du Libor, théoriser la genèse et le déclin des conventions.