Modélisation géostatistique de variables géotechniques prenant en compte la dépendance directionnelle
Auteur / Autrice : | Lizeth Katherine Sanchez Caballero |
Direction : | Jacques Rivoirard, Xavier Emery |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géosciences et géoingénierie |
Date : | Soutenance le 07/10/2022 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres en cotutelle avec Universidad de Chile |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Géosciences, ressources naturelles et environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de géosciences (Fontainebleau, Seine et Marne) |
établissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Chantal de Fouquet |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Rivoirard, Xavier Emery, José Munizaga Rosas | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Denis Marcotte, Roberto Bruno |
Résumé
Avec la modélisation géologique et géométallurgique, la modélisation géotechnique est l'une des composantes essentielles de la planification et du développement de projets miniers à ciel ouvert et souterrains. Une caractéristique particulière de nombreuses variables géotechniques est d'être dépendante de la direction, c'est-à-dire que la mesure d'une carotte de sondage dépend non seulement de sa position géographique mais aussi de son orientation. Pour tenir compte de cette caractéristique, il est proposé de régionaliser les variables géotechniques dans un espace à cinq dimensions correspondant au produit sur l'espace géographique à trois dimensions et la sphère à deux dimensions, de sorte que chaque mesure soit indexée par ses coordonnées est, nord, élévation, azimut et pendage. Au lieu de faire des prédictions et des simulations conditionnées à une direction particulière, ce nouveau paradigme permet d'interpoler des variables géotechniques à n'importe quel endroit de l'espace géographique, et pour n'importe quelle direction. La structure de corrélation spatiale peut être inférée et modélisée en utilisant des covariances séparables ou des combinaisons de covariances séparables, sous une hypothèse de stationnarité dans l'espace géographique et d'isotropie sur la sphère. De plus, une simulation conditionnelle peut être effectuée par des méthodes spectrales ou de bandes tournantes, basées sur des produits de champs aléatoires stationnaires dans l'espace géographique et de champs aléatoires isotropes sur la sphère. La méthodologie proposée est illustrée par modélisation de la fréquence de discontinuité linéaire (P10), la désignation de la qualité de la roche (RQD), et le Slope Mass Rating (SMR) dans trois gisements miniers.