Thèse soutenue

Films et revêtements de particules adhésifs pour la chirurgie

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Auteur / Autrice : Maïlie Roquart
Direction : Laurent Corté
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et génie des matériaux
Date : Soutenance le 21/04/2022
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Ingénierie des Systèmes, Matériaux, Mécanique, Énergétique
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ENSMP MAT. Centre des matériaux (Evry, Essonne)
établissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....)
Jury : Président / Présidente : Thibaud Coradin
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Corté, Ludwik Leibler, Eric Vibert, Mathieu Manassero, Sophie Norvez
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Restagno, Sandrine Gerber

Résumé

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La fixation de films polymères à des tissus biologiques est un défi important pour le développement de nouvelles technologies implantables ou d’approches chirurgicales. Nous étudions ici une approche d’adhésion utilisant l’adsorption de macromolécules à la surface de particules placées à l’interface entre un film et un tissu biologique. Pour cela, nous avons développé une méthode de synthèse par photo-réticulation de films polymères souples ayant des propriétés viscoélastiques ajustables et y avons déposé des particules de différentes natures (silice, hydroxyapatite, verre bioactif). Dans un premier temps, leurs performances adhésives et les mécanismes microscopiques sous-jacents ont été caractérisés par des essais de pelage ex vivo sur foie de cochon couplés à des techniques de microscopie. Dans un second temps, la pertinence clinique de systèmes optimisés a été évaluée in vivo sur modèle animal. En particulier, nous avons mis en place une technique de quantification de l’énergie d’adhésion in vivo par pelage à 90° et étudié l’impact de l’hydratation des tissus sur l’adhésion. Nous avons également exploité les propriétés procoagulantes d’un revêtement de silice pour renforcer l’adhésion en formant un caillot sanguin à l’interface