Contribution à l'amélioration de l’estimation de la profondeur hypocentrale à partir de réseaux régionaux ou globaux
Auteur / Autrice : | Marine Laporte |
Direction : | Laurent Bollinger, Jean Letort |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géosciences |
Date : | Soutenance le 24/11/2022 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la terre et de l'environnement et physique de l'univers (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : École normale supérieure (Paris ; 1985-....). Laboratoire de géologie |
Equipe de recherche : Laboratoire de recherche conventionné Yves Rocard (Paris) (2009-....) | |
Établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Martin Vallée |
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Bollinger, Martin Vallée, Alessia Maggi, György Hetényi, Alexandrine Gesret, Jean Letort | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alessia Maggi, György Hetényi |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse s’intéresse aux différentes méthodes d’estimation de la profondeur hypocentrale ainsi qu’à la mise en évidence des incertitudes de localisation qui peuvent leur être associées. À distance régionale, on utilise ces méthodes pour cartographier les petites variations de profondeur hypocentrales liées à l’activité du grand chevauchement himalayen au Népal ou pour analyser des crises sismiques choisies selon l’actualité et les opportunités rencontrées durant ces trois ans de thèse. Les effets des différentes sources d’incertitudes sur l’estimation de la profondeur hypocentrale sont quantifiés par le biais d’une analyse de sensibilité globale de type Sobol-Monte Carlo. Pour améliorer l’estimation de la profondeur hypocentrale à distance télésismique, on développe une nouvelle méthode d’estimation de la profondeur à partir des arrivées pP/sP dans les enveloppes énergétiques des signaux. Une adaptation de cette méthode permet notamment de mettre en évidence des variations latérales relatives de profondeur le long d’interfaces de subduction au Chili et en Équateur. Les différentes échelles d’observations et les différentes techniques d’estimation de la profondeur sont confrontées sur des ensembles d’évènements de magnitude intermédiaire (M>5) afin de caractériser l’incertitude de profondeur à distance télésismique, mettre en évidence ou quantifier des sources de biais spécifiques ou pour renforcer certaines interprétations sismotectoniques régionales.