Modélisation des interactions non covalentes avec des fonctionnelles non empiriques
Auteur / Autrice : | Hanwei Li |
Direction : | Carlo Adamo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie Physique |
Date : | Soutenance le 14/09/2022 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Chimie physique et chimie analytique de Paris Centre (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institute of Chemistry for Life and Health Sciences (i-CLeHS) (2017-....) - i-CLeHS |
établissement opérateur d'inscription : École nationale supérieure de chimie (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Juan Carlos Sancho Garcia |
Examinateurs / Examinatrices : Eric Brémond | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Emilia Sicilia, Laurent Joubert |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La détermination des interactions faibles dominées par la dispersion, est un enjeu majeur pour la bonne description des molécules de van der Waals, des forces à longue portée et de certains systèmes complexes. Une nouvelle classe de fonctionnelle « double hybride » (DH), a récemment été développée pour remédier à certaines des difficultés rencontrées par les modèles DFT traditionnelles, pour la définition de ces interactions non-covalentes. L'objectif de cette thèse est de mieux comprendre les interactions non-covalentes calculées à partir de fonctionnelles non empiriques. Grâce à un protocole de calcul alliant une fonctionnelle double hybride (PBE-QIDH ou B2PLYP), une correction empirique de dispersion (D3) et une petite base à valence séparée développée spécialement pour les interactions non-covalentes (DH-SVPD), nous avons calculé les énergies de « bond separation reaction » avec une erreur inférieure à 1,0 kcal/mol. Ce protocole, appelé DHthermo, a pu être transféré à d’autres systèmes pour calculer, entre autres, les énergies de réaction ainsi que les enthalpies des réactions isodesmiques, produisant à nouveau une très faible erreur par rapport aux résultats expérimentaux et aux méthodes quantiques plus avancées. Ce protocole opératoire a ensuite été élargi avec succès aux systèmes halogénés. Ainsi, ce travail montre l’avenir prometteur des fonctionnelles non-empiriques dans la modélisation des interactions non covalentes.