Thèse soutenue

«Malaise» numérique et vulnérabilité territoriale : «habiter quotidien» versus « habiter numérique » dans le bassin minier du Hainaut franco-belge

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Auteur / Autrice : Veronica Fragomeli
Direction : Patrizia LaudatiVincent Becue
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'information et de la communication
Date : Soutenance le 24/06/2022
Etablissement(s) : Valenciennes, Université Polytechnique Hauts-de-France en cotutelle avec Université de Mons
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale polytechnique Hauts-de-France (Valenciennes, Nord ; 2021-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de recherche sociétés et humanités (Valenciennes, Nord ; 2021-....)
Etablissement délivrant conjointement le doctorat : Institut national des sciences appliquées Hauts-de-France (Valenciennes, Nord ; 2019-....)
Jury : Président / Présidente : Hafida Boulekbache
Examinateurs / Examinatrices : Patrizia Laudati, Vincent Becue, Natacha Cyrulnik, Marc-André Mequignon, Françoise Albertini, Etienne Godimus, Noémie Lago
Rapporteurs / Rapporteuses : Natacha Cyrulnik, Marc-André Mequignon

Résumé

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Cette thèse questionne « le malaise numérique », entendu comme « inégalités de pensées et de perceptions » concernant l’usage du numérique et les modes de vie s’y afférant, à l’échelle de l’habitat-quartier dans des territoires vulnérables comme le bassin minier du Hainaut franco-belge. Nous posons l’hypothèse que le malaise ressenti face au numérique dépend de la vulnérabilité à la fois territoriale, sociale et contextuelle ; nous proposons ainsi une lecture de cette vulnérabilité selon une approche à trois entrées : territoire/usagers/numérique. Nous interrogeons tout d’abord, la réception numérique sur un territoire qui est en majeure partie en situation de fragilité socio-économique due à son passé industriel, et les pratiques quotidiennes qu’elles soient numériques ou non numériques. Notre démarche plurielle, en partant du terrain, s’inscrit dans une logique de design thinking qui postule une approche circulaire, itérative et contributive. Elle croise à la fois des données qualitatives et des données quantitatives, permettant de valider notre hypothèse et de fournir les éléments de réponse en matière de stratégie territoriale, afin d’agir sur le « malaise numérique ».