Thèse soutenue

Optimisation d'un procédé de soudage par difusion à l'état solide pour réaliser des circuits imprimés : Application au système Au-Cu-Sn

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Auteur / Autrice : Louis Cornet
Direction : Véronique AubinMarie-Laurence GiorgiJean-Hubert Schmitt
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique des matériaux
Date : Soutenance le 01/04/2022
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences mécaniques et énergétiques, matériaux et géosciences (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de mécanique Paris-Saclay (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2022-....)
Référent : CentraleSupélec (2015-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Sciences de l’ingénierie et des systèmes (2020-….)
Jury : Président / Présidente : Jean-Bernard Vogt
Examinateurs / Examinatrices : Véronique Aubin, Dominique Mangelinck, Éric Charkaluk, Fiqiri Hodaj
Rapporteur / Rapporteuse : Dominique Mangelinck, Éric Charkaluk

Mots clés

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Résumé

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Une technologie de soudage par diffusion à l'état solide, dite par thermodiffusion, a été développée pour miniaturiser les circuits imprimés. Une configuration prometteuse dans laquelle des dépôts d'or et d'étain sont respectivement déposé sur chacune des deux couches de cuivre à assembler a été retenue. La thermodffusion conduit à la formation de composés intermétalliques formant le joint. La microstructure du joint dépend des épaisseurs respectives des métaux d'apport et du chargement thermique (temps - température). La microstructure obtenue en fin de procédé contrôle la tenue mécanique du joint. L'objectif de ce travail est de comprendre l'évolution de la microstructure au cours du cycle thermique et son influence sur la tenue mécanique afin de garantir une fiabilité des interconnexions.Les évolutions de microstructure ont été caractérisées le long de cycles thermiques à 200 et 240°C à partir d'une structure dite optimisée de 1,5 µm d'or et 3 µm d'étain. Les différents composés intermétalliques présents dans les joints ont été identifiés, ainsi que les différentes étapes de diffusion et leurs cinétiques. Lors du maintien en température, des composés binaires se forment rapidement, puis sont remplacés progressivement par un composé ternaire nommé phase B ; dans une dernière étape, la phase B commence à être consommée par des composés binaires riches en cuivre (Cu3Sn, AuCu3 ou AuCu). Un essai in situ sous MET a permis d'observer une diminution des vides de Kirkendall lors de la consommation de la phase B par les composés binaires.Des essais de nanoindentation ont été réalisés pour mesurer les propriétés mécaniques des différentes composés intermétalliques, dont la phase B (avec un module d'Young de l'ordre de 130 GPa et une dureté de 8 GPa). Des essais de cisaillement et de pelage associées à aux analyses des faciès de rupture et à un essai de traction in situ sous MEB a permis d'identifier les mécanismes de rupture. L'interface entre le cuivre et la phase B peut être fragilisée par la présence de cavités et d'intermétalliques nanométriques, ce qui en fait une zone critique.