Étude des contraceptions réversibles de longue durée d'action en France à partir des données du Système National des Données de Santé (SNDS) en 2019-2021
Auteur / Autrice : | Noémie Roland |
Direction : | Mahmoud Zureik |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Santé publique - épidémiologie |
Date : | Soutenance le 18/10/2022 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé Publique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations (Villejuif, Val-de-Marne ; 2010-....) |
référent : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....) | |
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Santé publique (2020-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Meyer |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Deneux-Tharaux, Sophie Jonard, Laurent Mandelbrot, Maria Melchior, Olivier Saint-Lary | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Deneux-Tharaux, Sophie Jonard |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les Dispositifs Intra-Utérins (DIU) et les implants contraceptifs font partie des Contraceptions Réversibles à Longue Durée d'Action (LARC). Les dernières données nationales concernant leur usage en France datent de 2016 et nécessitent une réactualisation quant à leur utilisation et leurs risques, surtout suite à la crise sanitaire liée à la pandémie à Coronavirus Desease 19 (COVID-19). L'objectif général de notre thèse était d'étudier l'utilisation des LARC en utilisant les données du Système National des Données de Santé (SNDS), avec des données actualisées (2019-2021) et à l'échelle de l'ensemble de la population française. Notre premier travail était basé sur une large cohorte de femmes âgées de 13 à 49 ans à qui l'on a délivré un DIU en 2019. Nos résultats ont montré pour la première fois en France que le profil des utilisatrices des DIU en Cuivre et celui des utilisatrices de DIU Hormonaux étaient différents, alors que leurs utilisatrices sont confondues dans les études nationales antérieures. De hauts taux de continuation à 1 an de chacun des dispositifs ont pu être estimés également dans Le SNDS. Notre deuxième travail sur les DIU hormonaux a montré un sur-risque faible mais significatif d'utilisation d'antidépresseurs dans les 2 ans après la pose d'un DIU à 52 mg de levonorgestrel par rapport à DIU moins dosé en progestatif à 19,5 mg dans une cohorte appariée. Notre troisième travail a permis de mesurer l'impact de la pandémie de COVID-19 sur l'utilisation l'ensemble des contraceptifs remboursés en France. Nous avons montré une différence d'impact entre les types de contraceptifs : la diminution de consommation des LARC a été plus marquée que celle de la contraception orale, et parmi les LARC l'utilisation de l'implant contraceptif a été le plus impacté.