Thèse soutenue

Nouvelles spectroscopies nanosecondes et millielectronvolts au microscope électronique et leurs applications à la nano-optique

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Auteur / Autrice : Yves Auad
Direction : Mathieu KociakLuiz Galvao Tizei
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 01/07/2022
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ondes et matière (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physique des solides (Orsay, Essonne)
Référent : Université Paris-Saclay. Faculté des sciences d’Orsay (Essonne ; 2020-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Physique (2020-….)
Jury : Président / Présidente : Emmanuelle Deleporte
Examinateurs / Examinatrices : Pieter C. van der Kruit, Yannick Dumeige, Jo Verbeeck
Rapporteur / Rapporteuse : Pieter C. van der Kruit, Yannick Dumeige

Résumé

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Dans cette thèse, un ensemble d’interactions électron/matière/lumière ont été explorées dans un microscope électronique en transmission à balayage (STEM, scanning transmission electron microscope) combinant les spectroscopies électroniques traditionnelles, telles que la spectroscopie de perte d’énergie des électrons (EELS, electron energy-loss spectroscopy) et la cathodoluminescence (CL) avec de nouvelles techniques, telles que la spectroscopie de gain d’énergie des électrons (EEGS, electron energy-gain spectroscopy) et la spectroscopie d’excitation de cathodoluminescence (CLE, cathodoluminescence excitation spectroscopy), au développement desquelles ce travail a contribué. En particulier, la mesure des résonances à bande étroite d’un micro-résonateur à modes de galerie (WGMR, whispering-gallery mode resonators) optique ont motivé le développement de l’EEGS, une technique prometteuse qui pourrait combiner la résolution spectrale des sources laser avec la résolution spatiale des microscopes électroniques modernes. En outre, l’échelle de temps des résonances souhaitées, de l’ordre de la nanoseconde, a déclenché le développement de l’instrumentation de déflecteurs et de détecteurs rapides à résolution temporelle, tels que la Timepix3 (TPX3). Les WGMRs ont été étudiés seuls ou couplés à une nanoparticule métallique (MNP, metallic nanoparticle) en utilisant les trois principales techniques mentionnées ci-dessus, c’est-à-dire l’EELS, la CL et l’EEGS. Plus de 80 modes de galerie ont pu être identifiés simultanément dans le résonateur seul, tandis qu’un faible couplage a été observé dans le système couplé dans les modes plasmoniques d’ordre inférieur du MNP. En plus, la nature « event-based » du TPX3 a permis le développement d’une reconstruction d’image hyperspectrale qui peut être exécutée en étant uniquement limitée par l’unité de balayage au lieu de la limitation du temps de lecture des détecteurs à frame, comme c’est le cas pour les CCDs (charge-coupled devices). Ainsi, la décomposition de la calcite (CaCO3) a été utilisée pour explorer les potentiels de résolution temporelle de ces détecteurs. Enfin, la présence de time-to-digital converters (TDCs) dans la TPX3 a également déclenché le développement de la CLE car les électrons et les événements photons peuvent être codés avec la même horloge de reference et ainsi associé l’électron à une émission photon. La CLE a été utilisé pour étudier les interactions électrons-photons en phase, telles que le rayonnement de transition et les plasmons de surface localisés, et les interactions sans relation de phase, telles que l’absorption proche de le band gap et d’un plasmon de volume. Une nanosphère d’or à coquille de silice et un flocon de h–BN ont été utilisés comme échantillons.