Thèse soutenue

Imagerie de phase en rayons X haute résolution pour le contrôle non-destructif de matériaux composites

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Auteur / Autrice : Georges Giakoumakis
Direction : Jérôme PrimotAdrien Stolidi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 17/06/2022
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ondes et matière (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Office national d'études et de recherches aérospatiales (France). Département Optique et Techniques Associées (1997-....) - Laboratoire d'intégration des systèmes et des technologies (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2001-....)
Référent : Université Paris-Saclay. Faculté des sciences d’Orsay (Essonne ; 2020-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Physique (2020-….)
Jury : Président / Présidente : Franck Delmotte
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Picart, Valérie Kaftandjian, Amélie Ferré
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Picart, Valérie Kaftandjian

Résumé

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L’imagerie par rayons X est fortement développée dans de nombreux domaines de notre société, notamment dans les milieux industriels, médicaux ou sécuritaires. Classiquement son utilisation repose sur la mesure d’atténuation des rayons X, bien adaptée pour imager des matériaux denses (métaux, os, armes…) car fortement atténuants et amenant du contraste à l’image. Toutefois, il existe un large panel de matériaux d’intérêt peu atténuants (composites, fibres carbonées, tissus mous, explosifs…) donc difficiles à imager par les techniques classiques. Les rayons X, en plus de leur atténuation, subissent un déphasage qui est d’autant plus important que le matériau traversé est peu atténuant. La mesure de ce déphasage, notamment à travers l’ajout d’un réseau de diffraction sur le trajet du faisceau, permet de remonter à la géométrie de l’objet observé. L’imagerie associée à cette mesure est appelée imagerie de phase par interférométrie à décalage multi-latéral (IDML) et permet de restituer un fort contraste pour les matériaux peu denses. Par ailleurs, la mesure de phase n’est pas directe à la mesure et nécessite des algorithmes spécifiques d’extraction pouvant amener des erreurs d’estimation. Un premier volet de ma thèse a ainsi consisté à développer un outil de cartographie des erreurs de l’image de phase servant de retour direct de la qualité d’estimation de phase. D’autre part, mon travail a consisté à corriger ces erreurs d’estimation à travers le développement de deux méthodes traitement d’image. La première méthode s’applique aux erreurs liées au sous-échantillonnage du signal par l’IDML et son déploiement a été démontré expérimentalement pour des applications en contrôle non-destructif (CND). La deuxième méthode cherche à minimiser le bruit de mesure par l’exploitation de la redondance accessible par l’IDML. Avec l’appui d’un modèle de simulation que j’ai développé, de nouvelles géométries de réseau de diffraction ont été étudiées permettant de maximiser les performances de cette méthode.