Transitions de styles de danse : de la pratique des danseurs à la technologie basée sur le mouvement
Auteur / Autrice : | Elizabeth Walton |
Direction : | Wendy Mackay |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 18/03/2022 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences et technologies de l'information et de la communication (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire des sciences du numérique (Orsay, Essonne ; 2021-....) |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay | |
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Informatique et sciences du numérique (2020-….) | |
Jury : | Président / Présidente : Caroline Appert |
Examinateurs / Examinatrices : Wendy Mackay, Kristina Höök, Sarah Whatley, Danielle Lottridge | |
Rapporteur / Rapporteuse : Kristina Höök, Sarah Whatley |
Résumé
Les méthodologies de conception pour l’interaction basée sur le geste et le mouvement proposent d’adopter des visions différentes et mutuellement excluantes : soit en quantifiant le mouvement d’un point de vue externe, soit en soutenant l’exploration et la description des sensations intérieures. Cependant, les professionnels dumouvement, comme les danseurs, définissent les poses et les phrases en utilisant à la fois les descriptions des chorégraphes et les indices corporels personnels. Je soutiens que les transitions entre styles de danse permettent aux chercheurs d’observer l’expérience des danseurs alors qu’ils remettent en question et rééquilibrent les parties externes et internes de leur formation : celles codifiées et celles ne pouvant pas l’être. Après avoir utilisé des méthodes qualitatives, je présente les défis et les stratégies de la transition de style de danse et je discute de la façon dont la structuration de la technologie autour des substrats de mouvement pourrait soutenir le changement de mentalité nécessaire aux danseurs pour accéder à de nouveaux types de mouvements. Je décris ensuite le système ImproviGrid et je discute de l’impact qu’a la modalité de sortie sur l’utilisation des indices par les danseurs pendant l’improvisation, afin de comprendre comment mieux concevoir l’exploration du mouvement, qui est un défi de la transition de style de danse. Je conclus avec une implication plus importante des méthodologies de mouvement conçues par l’utilisateur, en les considérant plus comme des utilisateurs créant des gestes chorégraphiés plutôt que des chercheurs suscitant des gestes.