Thèse soutenue

Ultra-small theranostic nanoparticles and their controlled assemblies

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Auteur / Autrice : Riya George
Direction : Laure Catala
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 16/12/2022
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences chimiques : molécules, matériaux, instrumentation et biosystèmes
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de chimie moléculaire et des matériaux d’Orsay (Orsay, Essonne ; 2006-....)
référent : Faculté des sciences d'Orsay
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Chimie (2020-....)
Jury : Président / Présidente : Nicolas Tsapis
Examinateurs / Examinatrices : François Lux, Sylvie Bégin-Colin, Natividad Gálvez Rodríguez
Rapporteurs / Rapporteuses : François Lux, Sylvie Bégin-Colin

Résumé

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Les nanoparticules théranostiques conçues pour détecter les tumeurs et les traiter avec des effets secondaires limités font partie d'une voie importante pour le développement pour la médecine personnalisée. Le bleu de Prusse (PB) est un réseau de coordination microporeux bien connu qui a récemment suscité l'intérêt en raison de son efficacité dans la thérapie photothermique (PTT) dans le domaine infrarouge ainsi que pour l'imagerie multimodale. Les objectifs de cette thèse étaient de développer des nano-agents pour la théranostique basés sur des structures de type PB et de former de nouvelles nano-plateformes auto-assemblées en utilisant des méthodes de synthèse vertes. La première partie du travail comprenait la formation et la caractérisation de nouvelles nanoparticules de type PB contenant des métaux lourds comme radio-sensibilisateurs pour la thérapie. Avec la combinaison or/platine, de nouvelles nanostructures originales d'or décorées de platine ont été obtenues. Les combinaisons Pt et Fe/Pt ont permis d'obtenir des particules de 1 à 5 nm contenant du platine, non toxiques pour les cellules saines et capables de tuer efficacement les cellules cancéreuses sous rayonnement gamma. Il s'agit de la première indication que des nanostructures de type PB pourraient être utilisées comme radiosensibilisateurs pour la thérapie.L'un des principaux inconvénients de l'utilisation des nanoparticules en médecine est que les particules de moins de 10 nm sont éliminées prématurément, tandis que les plus grosses ne peuvent être éliminées par voie rénale. Pour surmonter ces difficultés, des assemblages activables de particules PB ultra-minces ont été conçus en combinant la chimie des polymères et la chimie de coordination. Les nanostructures 1D se sont avérées capables d'encapsuler des médicaments avec une grande efficacité et leur délivrance au site cible est déclenchée par des stimuli externes. Ainsi, une combinaison synergique de PTT et de chimiothérapie pourrait être réalisée. La formation de l'assemblage améliore également le contraste T1 en IRM , ce qui en fait un agent théranostique efficace.