La notion de qânun chez les penseurs iraniens sous le règne de Nâser al-Din Shâh Qâjâr (1848-1896)
Auteur / Autrice : | Parisa Assadi |
Direction : | David Kremer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire du droit et des institutions |
Date : | Soutenance le 07/07/2022 |
Etablissement(s) : | Université Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (Malakoff, Hauts-de-Seine ; 1996-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d'histoire du droit (Paris ; 1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Guillaume Richard |
Examinateurs / Examinatrices : Guillaume Richard, Tristan Pouthier, Florence Renucci, Hormoz Ebrahimnejad | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Tristan Pouthier, Florence Renucci |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l'Iran vit apparaître un courant doctrinal ainsi qu'une série de réformes, dont l'objectif était d'ajouter le qânun aux sources du droit alors en vigueur. L'adoption du qânun fait elle-même partie du projet de modernisation du pays qui se donna pour but d'introduire en Iran les institutions et technologies européennes. La modernisation s'entend alors en Iran au sens d'occidentalisation. Néanmoins, en ce qui concerne la notion de qânun, telle que conçue en Iran, elle se différencie de sa source d'inspiration européenne par certains aspects, notamment la source créatrice et la source substantielle. En effet, les penseurs iraniens se sont efforcés d'intégrer le qânun au sein de l'ordre juridique de l'époque. Ils ont donc conceptualisé le qânun en le rendant compatible avec les sources fondant à l'époque la base du système juridique, à savoir la charia et la volonté royale.