Détermination du potentiel des sous-types de vésicules et de particules extracellulaires comme porteurs de protéines en vue de futures applications thérapeutiques
Auteur / Autrice : | Federico Cocozza |
Direction : | Clotilde Théry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance le 09/12/2022 |
Etablissement(s) : | Université Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Bio Sorbonne Paris Cité (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Immunité et cancer (Paris ; 2009) |
Jury : | Président / Présidente : Alexandre Boissonnas |
Examinateurs / Examinatrices : Alexandre Boissonnas, Susanne Gabrielsson, Esther Nolet-'T Hoen, Loredana Saveanu | |
Rapporteur / Rapporteuse : Susanne Gabrielsson, Esther Nolet-'T Hoen |
Résumé
Les vésicules extracellulaires (VEs) et autres nanoparticules extracellulaires (ENP) sont sécrétées par les cellules dans le milieu extracellulaire et ont été identifiées comme des médiateurs importants de la communication avec d'autres cellules et la matrice extracellulaire qui les entoure. Les VEs contiennent diverses molécules, y compris des protéines, qui peuvent délivrer des signaux pour induire des changements physiologiques chez les cellules réceptrices. Du fait de cette propriété de communication intercellulaire particulière, les VEs sont activement étudiées pour éventuellement être utilisées à des fins thérapeutiques. Dans ce travail, nous avons cherché à comparer les fonctions de différents sous-types de VEs, des particules extracellulaires non VEs, et des protéines dans deux contextes pathologiques différents : l'infection virale et les réponses immunitaires anti-tumorales. Premièrement, nous avons évalué les VEs exprimant à leur surface une protéine recombinante reconnue par un virus, le SARS-CoV-2, par rapport à la même protéine non associée aux VEs, pour servir de leurre au virus, et ainsi réduire l'infection. Deuxièmement, nous avons séparé et comparé les sous-types de VEs dérivées de tumeurs, y compris les rétrovirus endogènes, et d'autres particules extracellulaires, pour leur capacité à transférer un antigène et à moduler l'activation des cellules présentatrices d'antigènes. Nos résultats illustrent l'importance d'identifier le(s) sous-type(s) de particule(s) portant la fonction d'intérêt, dans l'optique d'optimiser de futures utilisations de VEs à visée thérapeutique.