Investigation multimodale de l'origine de l'infarctus cérébral
Auteur / Autrice : | Cyril Dargazanli |
Direction : | Vincent Costalat, Nicola Marchi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Santé |
Date : | Soutenance le 02/12/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Génomique Fonctionnelle (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Romain Bourcier |
Rapporteur / Rapporteuse : Romain Bourcier, Frédéric Clarençon |
Mots clés
Résumé
L'infarctus cérébral (IC) est un problème majeur de santé publique. Il pose de multiples défis diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques. Sur le plan thérapeutique, le traitement endovasculaire (TEV) de l'IC a connu une révolution majeure, en 2015, suite à la validation des techniques mécaniques (stent-retriever, aspiration ou combinaison des 2 techniques) permettant une recanalisation des occlusions artérielles proximales intracrâniennes de la circulation antérieure.De façon parallèle au bénéfice majeur sur le pronostic fonctionnel des patients victimes d'IC, le TEV de l'IC a permis un accès jusque-là impossible à du matériel biologique intracrânien.Les premières recherches biologiques dans ce contexte ont porté sur le thrombus intracrânien extrait par TEV, permettant principalement une description histologique et une corrélation de la composition histologique et de l'aspect radiologique du thrombus intracrânien.Plusieurs études ont tenté une corrélation histologique du thrombus intracrânien avec l'origine étiologique de l'IC, et ce en raison d'un taux important (30-40%) de bilan étiologique exhaustif négatif après survenue d'un IC, impactant de façon négative la prévention secondaire et le risque de récurrence ischémique. Ces études, se basant principalement initialement sur l'histologie standard, ont apporté des résultats inhomogènes, soulevant des limites méthodologiques liées à une absence de consensus permettant une classification histologique reproductive des thrombus intracrâniens. L'histoire de notre travail commence en 2015 par une approche immunohistologique du thrombus intracrânien, corrélant le nombre de cellules CD3+ au sein du thrombus intracrânien à l'origine cardioembolique ou athérothrombotique de l'IC. Elle se poursuit par une analyse protéomique du thrombus intracrânien, en utilisant la spectrométrie de masse et l'apport d'une analyse statistique avec machine à vecteurs de support.Enfin, la dernière partie du travail se porte sur l'analyse d'un large panel de marqueurs (cytokines, chémokines et molécules d'adhésion) prélevés en intracrânien, en secteur artériel ischémique, en aval de l'occlusion vasculaire. Mots clés : accident vasculaire cérébral, infarctus cérébral, thrombectomie cérébrale, traitement endovasculaire, thrombus, neuroradiologie, spectrométrie de masse, protéomique