Thèse soutenue

Les virus émérgents en République Démocratique du Congo : caractérisation de la réponse immunitaire humorale contre Ebola virus et le SARS-CoV-2

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Auteur / Autrice : Antoine Nkuba Ndaye
Direction : Martine PeetersSteve Ahuka Mundeke
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Soutenance le 15/12/2022
Etablissement(s) : Université de Montpellier (2022-....)
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : TransVIHMI, UMI 233 IRD (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Nathalie Chazal
Examinateurs / Examinatrices : Martine Peeters, Steve Ahuka Mundeke, Nathalie Chazal, Désiré Mashinda Kulimba, François Simon, Jean-Jacques Muyembe Tamfum
Rapporteurs / Rapporteuses : Désiré Mashinda Kulimba, François Simon

Résumé

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La fréquence des épidémies de la maladie à virus Ebola est de plus en plus élevée depuis 2017 avec comme conséquence l’augmentation du nombre des survivants connus et traités par des molécules spécifiques et d’autres non identifiés par des équipes de riposte dans un contexte d’émergence de nouveaux virus tel que le SARS-CoV-2.Nous avons démontré que des personnes déchargées après deux tests RT-PCR pourraient être des patients Ebola ayant présenté une forme pauci-symptomatique et qui se sont présentés après la phase virémique. Nous avons aussi démontré que la production des anticorps anti-Ebola chez des personnes traitées avec des molécules anti-Ebola semble être tardive et les taux d’anticorps déclinent très rapidement au fil du temps. Contrairement aux rapports officiels sur le nombre de cas confirmés de COVID-19 en RDC, nous avons rapporté une diffusion très grande du SARS-CoV-2 à Kinshasa après la première vague de la pandémie.Ces travaux réalisés dans le cadre des études sur les émergences montrent d’une part l’importance de la sérologie dans la compréhension de l’évolution des maladies nouvellement émergentes identifiées ou anciennement connues et d’autre part, l’importance de continuer des études chez des survivants de la maladie à virus Ebola pour prévenir des cas de relapse qui peuvent être des facteurs d’émergence potentiels.